Algérie

Hamid Grine



Hamid Grine
En marge du 20e Salon international du livre (Sila), le ministre de la Communication Hamid Grine a indiqué que les sessions de formation des journalistes seront «bientôt généralisées» à travers les 48 wilayas du pays.«Nous avons décidé de massifier et d'étendre bientôt la formation à l'ensemble des journalistes de la presse écrite et de l'audiovisuel à travers les 48 wilayas du pays», a déclaré M. Grine à la presse, lors d'une visite au stand de l'Anep (Agence nationale d'édition et de publicité) dans le cadre du Sila. M. Hamid Grine a expliqué que cette décision «est motivée par le fait que les sessions qui se tiennent mensuellement à Alger, Oran et Constantine ne suffisent pas pour répondre aux importantes exigences en termes de formation. Le ministre de la Communication devait ajouter que ces formations «seront élargies même aux non- journalistes désirant s'initier dans le domaine et apprendre tout ce qui concerne le métier du journalisme et sa déontologie». C ette initiative est certes intéressante, néanmoins, il serait également souhaitable que cet état de fait pourrait toucher également les directeurs et les chargés de communication exerçant que ce soit dans les diverses institutions et entreprises publiques. La formation destinée à cette catégorie de fonctionnaires chargés de la communication n'est pas uniquement nécessaire, elle devrait normalement être obligatoire pour le bien des uns et des autres. A l'heure actuelle, l'ensemble des institutions de l'Etat et des entreprises disposent des directions, départements, cellules et des services de communication. Malheureusement, lorsqu'un directeur, un chef de département ou chef de service est sollicité pour des éventuelles informations, c'est le «black-out». «Le directeur ou le chargé de communication est absent. Envoyez-nous vos questions par lettre recommandée. Nous nous ne sommes pas habilités à donner de telles informations», telles sont les réponses que le journaliste reçoit lorsqu'il sollicite une cellule de communication, notamment ceux des institutions publiques. Même les correspondances ou les courriers électroniques restent des lettres mortes et sans aucune réponse. Cet état de fait est vraiment regrettable car la seule question qui mérite d'être posée est la suivante : a quoi bon de créer des directions, services, cellule et une armada de cadres et agents de communications si toutefois ces structures ne sont pas en mesure d'informer ou de répondre aux questions de la presse. Quelle est l'utilité d'avoir des structures de communication alors que les dirigeants en question sont incapables de réaliser ou de faire réaliser les produits et supports de communication écrits (journaux internes, communiqués, revues de presse...), oraux (conférence de presse, discours...), visuels et audiovisuels ou des éléments d'exposition ' `




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