Hamid est originaire d’Ait-Ergane. Il naquit et vit à l’ombre de l’imposant Akouker qui, à n’en pas douter, lui a transmis toute sa vigueur et l’assure de sa « protection ».
C’est non loin des sources de Tawrirt qu’il puise toute sa poésie ainsi que toute son inspiration.
Hamid n’est pas Matoub. Il est le digne continuateur du combat mené, de son vivant, par le barde assassiné.
Cet artiste continue dans la voie des grands maîtres du genre musical Châabi, genre populaire par excellence, tout en veillant, tradition oblige, à y apporter une touche personnelle qui fait toute la différence.
Hamid Almas est à son huitième album dit-on. On peut en citer « l’étudiant », « Zlezla », « Tagmat »… A les écouter, on se rend compte du sérieux de l’artiste dont l’oeuvre gagne en maturité et en qualité chaque année un peu plus.
Dans ses chants, notre poète qui a la tête dans les nuages mais les pieds sur terre, bien fermes, revient sur les thèmes qui incommodent notre société: le déni identitaire, le marasme des jeunes, l’omnipotence de ceux qui ont pris en otage le destin de tout un peuple, la trahison à l’échelle humaine, la perte des valeurs.
Le travail qu’effectue Hamid dans son domaine est une preuve, s’il en fallait une, que les idéaux ne s’en vont jamais avec les hommes.
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Posté Le : 11/03/2015
Posté par : Slash
Source : http://mandole34.unblog.fr/