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Hamel pour des plans selon les « spécificités de chaque région »


Hamel pour des plans selon les « spécificités de chaque région »
Le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a insisté, mercredi dernier, lors de sa visite à Oran, sur la nécessité d'élaborer des plans de lutte selon les spécificités dans chaque région. Certaines régions, à titre d'exemple, enregistrent de « simples crimes alors que d'autres sont confrontées à des activités de trafic de drogue et autres », explique-t-il. Hamel a mis l'accent, par ailleurs sur l'intensification de la coopération et du partenariat en matière de lutte contre la criminalité entre les différents services sécuritaires, non sans mettre en valeur le développement de la notion de police de proximité, partant du fait que le citoyen est un partenaire efficace dans cette lutte. Sur la question de la recrudescence des cas d'enlèvement d'enfants, le directeur général de la Sûreté nationale a précisé que l'enregistrement de quelques cas d'enlèvement d'enfants en Algérie ne constitue pas un « phénomène ». « Nous avons enregistré des cas d'enlèvement et des tentatives d'enlèvement d'enfants dont la majorité ont été solutionnés par les services de police », a-t-il précisé. Hamel a déclaré que des mesures ont été prises dans le cadre de la consolidation de la prévention contre toute forme d'atteinte à l'enfance. Parmi ces mesures, celles portant « élargissement et renforcement des cellules de protection de l'enfance au niveau de toutes les sûretés de wilaya ». Hamel a, par ailleurs, estimé que la prévention contre ce type de crime exige la modernisation de l'outil de prévention mais aussi l'implication de « ous les acteurs de la société, la mosquée, l'éducation et les médias ». Sur les conditions de détention en garde à vue, le premier responsable de la DGSN a fait part d'un projet de dotation des chambres de garde à vue prochainement de caméras avec des indicateurs intelligents, ce quipermettra « d'avoir à distance la température de la chambre, savoir également s'il y a une agitation particulière, si la personne se trouvant à l'intérieur n'a pas bougé depuis plus de 4 heures, ainsi que le moment de l'expiration de la garde à vue », a-t-il expliqué.


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