Hamada Nampiendraza, une histoire de penalty ! LE COIN DU REFEREE

Dans un match capital où les formations de l'Algérie et du Togo se trouvaient dos au mur avec pratiquement le même destin, et ce, en raison de leurs défaites concédées lors de leurs premières sorties respectives, ce qui définissait d'emblée son cachet et, par ricochet, son sort décisif.
La désignation pour ce match d'un arbitre manquant d'expérience est synonyme de grande confiance, ce qui devait normalement, en pareille circonstance, inciter l'arbitre désigné à ménager sa monture et à affûter son arsenal pour ne pas influer sur la balance. Cette équation était complexe et l'arbitrage du jeune Malgache Hamada Nampiendraza ne devait rater aucun geste de chacun des joueurs dans les surfaces de réparation ni autre réflexe, car cette rencontre s'est jouée sur certains détails qui pouvaient se répercuter par des représailles qui resteront placés en annexe. Et pour cause, M. Hamada n'a pas réédité ses précédentes prestations sur le plan de la justesse d'appréciation.
Les joueurs algériens peuvent s'estimer lésés car ne pas accorder au moins deux penaltys plus qu'évidents aurait permis aux joueurs d'évoluer avec un état d'esprit aisé. Même si les deux buts en faveur du Togo ne souffrent d'aucune présomption de hors-jeu, il n'en demeure pas moins que le Malgache a pesé de tout son poids sur certains faits saillants, laissant cette impression, après coup, chez beaucoup d'observateurs, d'un arbitrage défaillant. Il est vrai qu'après ce résultat, on peut spéculer sur les penalties non sifflés, mais il faut reconnaître que nos attaquants ont manqué terriblement, à l'approche des bois, d'imagination et de flair, car leurs nombreux tirs sont partis mourir dans le décor et en l'air. Pourtant, ils n'ont pas manqué de force et de puissance. Bon retour, les gars.