Algérie

Halte, on censure !



Halte, on censure !
Le projet de loi sur l'audiovisuel ne prendra pas en compte les chaînes de télévision généralistes. En débat à l'APN du 5 au 8 de ce mois, quelques députés ont déploré que des pressions du gouvernement ont abouti à la suppression d'un article sur l'autorisation de créer des chaînes généralistes.Le projet de loi sur l'audiovisuel ne prendra pas en compte les chaînes de télévision généralistes. En débat à l'APN du 5 au 8 de ce mois, quelques députés ont déploré que des pressions du gouvernement ont abouti à la suppression d'un article sur l'autorisation de créer des chaînes généralistes.Le début du mois sera houleux à l'Assemblée pour discuter et valider plus tard la loi régissant l'activité audio-visuelle tant attendue par les professionnels. Selon une source de l'hémicycle de Zighoud Youcef, le débat sur ce projet sera amputé d'un article fondamental autorisant les investisseurs nationaux à créer des chaînes TV généralistes.La présidente de la commission d'information et culture à l'APN, Houda Souiki, a jugé utile de considérer que deux articles de ce projet de loi (article 5 et 7) sont en contradiction avec l'un des articles de la loi organique sur l'information, qui n'évoque pas selon elle, la création de chaînes généralistes.La présidente de la commission a souligné que « pour qu'un tel amendement soit introduit, il aurait fallu revoir la loi organique de janvier 2012 sur l'information ». Une confusion juridique qui profite au ministre de la Communication, Abdelkader Messahel qui a tout fait pour substituer l'article en question en le remplaçant par un autre qui n'autorise que les chaînes thématiques.Un revirement de dernière minute qui en dit long sur les anciennes pratiques du « système » politique qui craint un effet de rush des médias lourds privés sur l'information. Des députés n'ont pas caché que le ministre de la Communication s'est réuni en conseil restreint avec quelques membres de la commission de l'information dans le bureau du président de l'APN pour obtenir la caution des chaînes thématiques uniquement.On apprend même que deux partis politiques à savoir le PJD de Djaballah et le PT se prononcent pour « une ouverture contrôlée des médias audio-visuels ». La commission de l'information et de culture à l'APN retient en effet que « la création de tout service thématique de communication audiovisuelle, la distribution par câble d'émissions radiophoniques sonores ou télévisuelles, ainsi que l'utilisation des fréquences radioélectriques sont soumises à autorisation attribuée par décret». Laquelle autorisation « implique la conclusion d'une convention entre l'Autorité de régulation de l'audiovisuel et le bénéficiaire de l'autorisation».Si cette loi était validée, estiment les experts et professionnels des médias, un tour de vis sera opéré. Le ministre de la Communication qui s'est targué dans ses discours d'une ouverture du champ audiovisuel irréversible, a complètement changé d'avis en mettant en œuvre une stratégie de diversion où les médias lourds privés sont appelés à parler plutôt de «choses agréables» et de ne pas montrer leurs griffes sur l'actualité politique et les «sujets qui fâchent». De leur côté, les patrons de chaînes privées restent dans l'expectative. Le seul privilège qu'ils ont obtenu, c'est la prorogation d'une année pour leurs activités. Le reste peut attendre.Le début du mois sera houleux à l'Assemblée pour discuter et valider plus tard la loi régissant l'activité audio-visuelle tant attendue par les professionnels. Selon une source de l'hémicycle de Zighoud Youcef, le débat sur ce projet sera amputé d'un article fondamental autorisant les investisseurs nationaux à créer des chaînes TV généralistes.La présidente de la commission d'information et culture à l'APN, Houda Souiki, a jugé utile de considérer que deux articles de ce projet de loi (article 5 et 7) sont en contradiction avec l'un des articles de la loi organique sur l'information, qui n'évoque pas selon elle, la création de chaînes généralistes.La présidente de la commission a souligné que « pour qu'un tel amendement soit introduit, il aurait fallu revoir la loi organique de janvier 2012 sur l'information ». Une confusion juridique qui profite au ministre de la Communication, Abdelkader Messahel qui a tout fait pour substituer l'article en question en le remplaçant par un autre qui n'autorise que les chaînes thématiques.Un revirement de dernière minute qui en dit long sur les anciennes pratiques du « système » politique qui craint un effet de rush des médias lourds privés sur l'information. Des députés n'ont pas caché que le ministre de la Communication s'est réuni en conseil restreint avec quelques membres de la commission de l'information dans le bureau du président de l'APN pour obtenir la caution des chaînes thématiques uniquement.On apprend même que deux partis politiques à savoir le PJD de Djaballah et le PT se prononcent pour « une ouverture contrôlée des médias audio-visuels ». La commission de l'information et de culture à l'APN retient en effet que « la création de tout service thématique de communication audiovisuelle, la distribution par câble d'émissions radiophoniques sonores ou télévisuelles, ainsi que l'utilisation des fréquences radioélectriques sont soumises à autorisation attribuée par décret». Laquelle autorisation « implique la conclusion d'une convention entre l'Autorité de régulation de l'audiovisuel et le bénéficiaire de l'autorisation».Si cette loi était validée, estiment les experts et professionnels des médias, un tour de vis sera opéré. Le ministre de la Communication qui s'est targué dans ses discours d'une ouverture du champ audiovisuel irréversible, a complètement changé d'avis en mettant en œuvre une stratégie de diversion où les médias lourds privés sont appelés à parler plutôt de «choses agréables» et de ne pas montrer leurs griffes sur l'actualité politique et les «sujets qui fâchent». De leur côté, les patrons de chaînes privées restent dans l'expectative. Le seul privilège qu'ils ont obtenu, c'est la prorogation d'une année pour leurs activités. Le reste peut attendre.




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