Algérie

Halilhodzic : «J'ai rarement vu une Algérie aussi offensive»



Halilhodzic «L'avenir de Boudebouz et Bouazza en sélection n'est pas compromis.»
Vahid Halilhodzic change de discours comme de chemise. Après avoir tiré sur tout le monde, samedi en conférence de presse, le sélectionneur national a joué les pères protecteurs avec ses joueurs, à la fin de ce Algérie-Bénin. Sans aller jusqu'à sauter de joie, après le net 3-1, le Bosniaque laissait apparaître quand même quelques satisfactions, même s'il continue à faire les éternels insatisfaits. Ça a été difficile. On a bien joué parfois, mal joué en d'autres fois. Il reste encore des choses à améliorer. La pression a pesé. J'ai rarement vu une première mi-temps aussi offensive, mais on reste encore vulnérables. Surtout psychologiquement, on aurait pu marquer dix buts, mais la réussite n'était pas au rendez-vous à chaque fois. Il faut continuer à travailler dans le but de s'améliorer. Les gens doivent être, en revanche, très patients avec nous.»
«Le Mali reste le favori»
Sans langue de bois, Vahid Halilhodzic a livré ses impressions sur presque tout. Y compris sur Mali-Rwanda qui s'était joué dans l'après-midi. «J'ai écouté Mali-Rwanda à la radio. Je pensais que le Rwanda allait remporter le match au regard de sa première mi-temps, mais on a vérifié que le Mali restait le favori. Il a renversé la vapeur en l'espace de deux minutes seulement. Ça reste un sérieux concurrent. Mais on n'a pas encore dit notre dernier mot. Il va falloir songer à ramener une victoire de l'extérieur, au mois de juin prochain, pour ensuite jouer la finale face au Mali, ici à Blida, au mois de septembre.»
«Taïder et Brahimi ont voulu trop bien faire»
Il a misé sur Taïder et Brahimi et il ne s'est pas trompé. Vahid Halilhodzic était, dans l'ensemble, satisfait de la prestation de ses deux nouvelles trouvailles, même s'il a esquissé une moue qui en dit long : «On a vu que Taïder et Brahimi ont apporté un réel plus. Il est vrai que parfois, ils voulaient tellement bien faire qu'ils se sont loupés un peu. Ils ont montré de bien meilleures choses à l'entraînement. Il faut dire aussi que la pression du match a pesé sur eux. Ils seront, j'en suis certain, meilleurs à l'avenir.»
«Ce n'est pas facile de changer de gardien»
Mbolhi a été battu sur la seule véritable occasion du Bénin. Une aubaine pour les partisans du changement. Pas de quoi faire vaciller l'entraîneur qui campe sur certains principes : «Ce n'est pas facile de changer de gardien. Je sais que Raïs a pris sur lui la responsabilité du but. Il était d'ailleurs très triste à la fin du match. Mais je ne sais pas franchement si sa responsabilité est directement engagée. Je n'ai pas vu le but. J'ai été d'ailleurs étonné de voir le ballon dedans. Il va falloir que je revoie le match pour tirer mes conclusions.»
«A la mi-temps, les joueurs étaient abattus»
«A la mi-temps, j'ai trouvé les joueurs abattus. Je ne savais pas trop quoi faire. J'ai dû beaucoup parler, user de psychologie pour leur remonter le moral. Cette équipe reste vulnérable. Elle a besoin d'une véritable thérapie», dira le coach national.
«Djebbour a été excellent !»
«Djebbour a fait un excellent match. Certes, il n'a pas marqué aujourd'hui, mais il a fait un énorme travail devant. Il a dégagé des espaces, beaucoup pesé sur la défense adverse. Franchement, je suis très satisfait du match qu'il a fait», s'est exclamé Vahid.
«Je voulais remplacer Guedioura en première période»
Et d'ajouter : «A la mi-temps, j'avais les boules contre Guedioura. Il tentait à chaque fois le geste de trop, gardait le ballon, alors que son poste l'oblige à être plus vigilant. S'il perd le ballon, on prend un but, c'est certain ! Je ne vous cache pas que j'ai songé à la remplacer à la mi-temps. Comme Brahimi et Taïder, il voulait à chaque fois trop bien faire, alors que je ne lui demande que de bien faire. Mais bon, sur l'ensemble, il a été bon.»
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Halilhodzic «L'avenir de Boudebouz et Bouazza en sélection n'est pas compromis»
Hier, dans un entretien accordé à nos confrères de L'Equipe, Vahid Halilhodzic est revenu sur plusieurs sujets, le parcours des Verts lors de la CAN , son avenir, l'arrivée des nouveaux, Taïder, Ghoulam, Ghilas, Brahimi, le cas Belfodil et bien évidemment ce qui pourrait être appelé l'affaire Boudebouz. Sur ce dernier point, le fait nouveau par rapport au discours qu'il a tenu lors la conférence de presse qu'il a animée tout récemment, Halilhodzic a déclaré : «Non, l'avenir de Boudebouz et Bouazza en sélection n'est pas compromis, mais ils doivent assumer leurs responsabilités. Quand j'ai pris la sélection en juillet 2011 et que j'ai organisé un premier rassemblement à Marcoussis, un mois plus tard, les joueurs m'ont demandé d'établir un règlement interne. Si certains ne le respectent pas, il faut qu'ils s'attendent à des réactions de ma part ! On ne fume pas la chicha quand on est footballeur professionnel, et à plus forte raison pendant une grande compétition. Ils ne sont pas là pour ça, mais aussi parce qu'il y a une forte concurrence et qu'il faut gagner sa place...»

Algérie-Burkina Faso, le 1er juin en amical
L'Algérie jouera, le 1er juin prochain, le Burkina Faso, en amical. C'est ce qu'a annoncé Vahid Halilhodzic, hier en conférence de presse, à l'issue du match Algérie-Bénin (3-1). Le sélectionneur national n'a pas précisé le lieu de la rencontre, même s'il y a des chances pour que le match se joue chez nous.
Amoros : «L'Algérie n'avait pas besoin de l'arbitre pour gagner»
«Aujourd'hui, l'Algérie n'avait pas besoin de l'arbitre pour gagner. Le deuxième but était entaché d'une position de hors-jeu, alors que l'expulsion de notre gardien de but était totalement injustifiée car il n'avait pas touché le ballon de la main. Cela dit, on ne peut rien y faire. Nous ferons tout pour gagner le match retour à Cotonou.»
Il ne s'est pas présenté à la conférence de presse
Contrairement à l'usage dans les compétitions FIFA, le sélectionneur du Bénin, Manuel Amoros, ne s'est pas présenté à la conférence de presse d'après-match. En colère contre l'arbitrage, il s'est contenté de faire une déclaration à chaud, juste après le coup de sifflet final.
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Les supporters étaient au rendez-vous !
Comme il fallait s'y attendre, la rencontre d'hier soir, Algérie-Bénin, comptant pour le qualification à la phase finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil a été suivie par 30 000 fans environ. Les supporters des Verts ont effectué en masse le déplacement à la ville des Roses. Ils sont venus des quatre coins du pays pour apporter leur soutien à la sélection algérienne qu'ils souhaitent voir arracher une nouvelle fois le ticket qualificatif à une phase finale de Coupe du monde. Le stade Mustapha-Tchaker s'est avéré trop exigu pour contenir les milliers de supporters, sachant beaucoup d'entre eux n'ont pas été chanceux étant donné que le stade a affiché complet en début d'après-midi.
Ouverture des portes du stade à 11 heures
Afin d'assurer une meilleure organisation des supporters, tant à l'extérieur de l'enceinte sportive qu'à l'intérieur, les responsables du stade Mustapha-Tchaker, qui sans doute s'attendaient à une forte affluence, ont procédé à l'ouverture des portes du stade vers 11 heures. Certes, les premiers qui ont eu accès au stade dès la matinée ont été contraints d'y passer la journée; mais il n'en demeure pas moins que pour une bonne organisation, cette procédure était inévitable.
Le stade affiche complet à 15 heures
L'affluence des supporters vers la ville des Roses était très importante dès les premières heures de la matinée. Le stade Tchaker a affiché complet, quatre heures après l'ouverture des portes, soit à 15 heures. Plusieurs groupes de supporters qui n'ont pas eu la chance d'accéder au stade ont dû rebrousser chemin, d'autres se sont contentés de suivre la rencontre à travers le petit écran, dans les lieux publics et les cafés des envions.
Un dispositif sécuritaire impressionnant
Toujours dans le cadre de l'organisation de la rencontre internationale entre la sélection algérienne et le Bénin, les responsables locaux de la wilaya de Blida, avec le concours de la Direction générale de la sûreté nationale et autres corps de sécurité, ont procédé à la mise en place d'un impressionnant dispositif de sécurité, tant à l'extérieur du stade qu'à l'intérieur, afin d'éviter tout risque de dérapage.
L'axe Alger-Blida fortement sécurisé
Le dispositif sécuritaire mis en place par les organisateurs de la rencontre n'a pas concerné uniquement la ville de Blida qui a abrité le match ni le stade puisque on a aussi remarqué un fort dispositif de sécurité mis en place sur le grand axe routier Alger-Blida. Les éléments de sécurité ont veillé notamment à la fluidité de la circulation en cette occasion qui a drainé la grande foule.
Des mesures de sécurité plus importantes que lors de Algérie-Egypte
De l'avis de tous les présents hier soir au stade Tchaker, l'organisation du match a été à la hauteur et le dispositif impressionnant mis en place avait pour objectif principal de veiller à ce qu'aucun n'incident ne se produise. Il est aussi important de noter que le dispositif mis en place était plus important que lors du match que les Algériens gardent en mémoire, à savoir Algérie-Egypte.


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