Algérie

Hakim Salhi : Gentleman ambianceur !



Hakim Salhi : Gentleman ambianceur !
Hakim Salhi, au gré de la patente du temps, ne cesse de se bonifier et de s'amender !Il a une marotte ! Aller plus haut et fort. Car, en forme olympique ! Il ne veut pas être cantonné dans le rôle de faire-valoir de l'éternel moonwalker algérien faisant du surplace. Que nenni ! Il s'en est défaussé en se remettant en cause et en suivant la trajectoire artistique de l'entertainment et il souffle et siffle bien le show ! Ainsi, après s'être produit en vedette américaine (première partie) et avec d'autres chanteurs et groupes sur des scène algériennes ' alors qu'il donne des concerts en tête d'affiche et de gandole au Maroc, en Tunisie et au Canada ', il a enfin eu son concert baptismal en son pays. C'était un show qu'il a animé, récemment, à la salle Ibn Zeydoun d'Alger où il était' la vedette algérienne. Son concert, il l'a bien préparé et, par conséquent, il espère de roder à travers d'autres villes d'Algérie.C'est que Hakim Salhi voit grand, sans prétention aucune. Il s'est présenté avec une formation de 14 éléments comptant des sections cuivre, percussions et tout le toutim d'un big band rehaussé par 8 danseurs. Donc, par intermittence, on était rendu à 24 personnes sur scène. Hakim Salhi en a mis plein la vue et les « mirettes » à son bon public jeune et d'admirateurs de la première heure. Cela est perceptible. Cet artiste, ne tenant guère sur place, est en fait un homme orchestre. C'est lui qui dirige ses musiciens, ses choristes, ses danseurs. Là, il corrige un musicien ; ici, il fait un signe à la régie ou encore là-bas, il congratule le saxophoniste. « Pour tout vous dire, j'ai tout fait tout seul quant à la préparation de ce concert... », nous confiera-t-il.Ce fut un concert interactif, convivial et d'une grande générosité. Une playlist très « live », renfermant des titres comme Ana Kaïs, Aktivi, un m'dih électro, Yak Ana nabghiha, Ouelfi Ghir Aliha, Khomaïssa, une ballade en tamazight, un duo d'enfer avec le chanteur talentueux de gypsy, Réda Sika, ou encore un titre inédit, L'Imzad, une toute nouvelle composition dont l'inspiration était le sahara. Cependant, avec Yamina ' dont l'auteur est le grand poète Mostefa Ben Brahim et déjà immortalisée par les maîtres du wahrani et bien sûr par Khaled dans les années 1990, et récemment sur son nouvel album Liberté ', il invitera son auditoire à s'éclater.Dans le paysage artistique algérien, Hakim Salhi est, musicalement et scéniquement parlant, inclassable par analogie avec le registre ambiant. Il ne détonne et ne fausse(note) nullement le décor mélomane.Il espère faire tourner le show en Algérie. Théoriquement, son prochain concert est prévu à Oran. Un « ambianceur » à encourager !


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)