Haizer

Le projet du téléphérique devant relier la commune de Haizer, depuis le village Slim, 6 Km à l'est de la ville de Haizer, à la station touristique de Tikjda, sur une distance de 12km, ne semble pas du tout être, avec le temps qui s'écoule, une priorité pour les pouvoirs publics. Le projet qu'a qualifié l'ex ministre du transport Ammar Tou, il y a de cela 3 ans, en visite dans la région, de structurant et urgent pour le développement de toute la région, ne laisse apparaître jusque-là aucun signe de son éventuel lancement.En effet, le projet n'a fait jusqu'à ce jour, selon des sources locales bien informées, l'objet d'aucune étude technique ou de la moindre visite d'une délégation de la tutelle. Ce retard dans son lancement est en train de susciter mille et une interrogations auprès des élus locaux et de la population locale. Ils trouvent que ce retard dans son lancement est injustifiable et aberrant. «L'argent et le savoir-faire qui faisaient défaut par le passé ne se posent pas aujourd'hui. L'Etat en dispose et suffisamment !», clame Rabah, membre d'une association rencontré à proximité du siège de l'APC. «Franchement, je ne trouve aucune explication pour ce retard dans son lancement.Cet immobilisme des pouvoirs publics, Concernant sa réalisation, ne peut être expliqué que par l'absence de bonne volonté de la part de ces derniers. Pourquoi, la station de Cheria , qui se trouve à une vingtaine de kilomètres de la ville de Blida, et qui est très loin de rivaliser en termes d'atouts touristiques avec Tikjda, a eu son téléphérique, et ce, depuis des années '. N'est-on pas là dans la logique de deux poids deux mesures '», lâche un élu à l'APC. Ce projet, s'accordent à dire des élus locaux, s'il vient à être réalisé, fera bénéficier la région de beaucoup d'avantages, et ce, dans plusieurs secteurs. Il permettra la réanimation du commerce, la création d'emploi, il fera bénéficier la commune d'infrastructures hôtelières, il encouragera le retour de tant de métiers artisanaux?Bref, il révolutionnera le développement dans la région. Il est à signaler que la région de Tikjda, dont la renommé dépasse les frontières du pays, n'est desservie jusqu'ici par aucune ligne du transport directe, ni de la ville de Haizer, et encore moins de la celle de Bouira. Cette situation prive tant de monde de se rendre à Tikjda et la découvrir «j'aime bien me rendre chaque week-end à Tikjda, mais le prix que m'exigent les fraudeurs, ont fini par me dissuader de m'y rendre», déplore un citoyen venant de la ville de Bouira, rencontré à la ville de Haizer.