Algérie

Haïzer



Haïzer
Les habitants de l'ancienne ferme coloniale Katala et l'actuel haouchThika, 5km à l'ouest de Haizer, crient leur ras-le-bol.Ils se disent oubliés par les autorités locales qui, cinquante ans après l'indépendance, ne se sont jamais inquiétées de leur situation. Le hameau n'a bénéficié, ni d'un raccordement au réseau AEP, ni à celui d'assainissement et encore moins à celui du gaz naturel. «On est en 2014, et on continue à vivre comme on vivait à l'ère coloniale», clame Rebhi Ali sexagénaire. Les maisons construites à l'époque coloniale à base de pierre et d'argile, ne tiennent plus intactes et constituent une menace certaine pour les dizaines de familles qui y habitent.Les résidants continuent toujours à compter sur les fontaines pour s'alimenter en eau potable. Les eaux usées des ménages coulent à ciel ouvert. «Nous avons honte de la situation que nous vivons, à chaque fois que quelqu'un nous rende visite», dira NedjadiSaid, porte parole des habitants des deux bidonvilles. La requête des doléances des habitants, dont une copie nous a été remise énumère plusieurs autres problèmes.L'on cite l'absence de l'éclairage public, l'impraticabilité des allées du hameau, l'inexistence de ralentisseurs sur le tronçon de la RN33 qui juxtapose les habitations et que les écoliers traversent au quotidien. Contacté à ce sujet, le P/APC indiquera que : «S'agissant de raccordement des deux haouchs au réseau du gaz, l'étude est faite et les travaux seront entamés incessamment. L'éclairage public ne peut pas se faire pour l'instant, car les poteaux électriques desservant les lieux ne disposent pas du 5e fil, et la Sonelgaz est saisie à ce sujet . Quant au problème de l'eau, un forage est inscrit». De leur côté, les habitants sont unanimes à dire qu'en cas «de la non-satisfaction de nos doléances dans un délai d'un mois, des actions de rue vont être engagées».




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