Algérie

Hai Yasmine



Hai Yasmine
Ouvert après le mois de Ramadhan de l'année écoulée, le nouveau marché flambant neuf a fermé ses portes aux clients, voilà plus d'une semaine. Les supputations vont alors bon train.Chacun y va de sa version : la liste des bénéficiaires n'a pas été établie équitablement, d'autres au mauvais choix de son emplacement. Mais tous s'accordent sur un point : la faute incombe au commerce informel qui prend actuellement des proportions alarmantes au niveau des quartiers de Hai En-Nour et Hai Yasmine. En effet, limitées à un, voire deux commerçants de ce type, les principales artères de ces quartiers populeux connaissent actuellement une prolifération de ces marchands de fruits et légumes exerçant en toute illégalité et dans l'impunité la plus totale.Une situation qui a contraint le nouveau marché de proximité à la fermeture selon les quelques commerçants qui ont investi gros en vue de s'y établir. La situation est presque comique : le marché était censé éradiquer l'informel et c'est finalement l'informel qui l'a éradiqué. Pourtant, avant les élections présidentielles, le Président de l'APC de Bir El Djir avait décidé, par note affichée à l'entrée du marché, de retirer leurs stands à tous ceux qui persistent dans la fermeture de leur commerce. Une mesure qui prendra effet, selon les termes de cette même note, à la date du 31 mars de l'année courante.Or et comme devaient s'interroger certaines commerçantes respectueuses de cette décision et présentes sur les lieux : nous sommes le 11 mai et les stands demeurent toujours fermés. Pourquoi n'a-t-on pas alors appliqué cette mesure ' Et ces commerçantes de dénoncer ces marchands informels qui seraient, selon elles, la principale cause de cette situation. «Nous payons nos loyers, les charges, les impôts pendant que eux continuent à exercer dans l'illégalité la plus totale sans pour autant être inquiétés», s'insurgent-elles.




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