Haï Makarri (ex-Saint-Eugène) : Retour du marché informel des véhicules Oran : les autres articles

Les habitants du quartier l'hippodrome reviennent à la charge, leurs revendications n'ayant pas trouvé d'écho auprès des responsables du secteur urbain et du service de l'ordre public.
Selon le représentant de ce quartier, «nous avons adressé plusieurs correspondances accompagnées de pétitions signées par l'ensemble des habitants du quartier demandant l'intervention des services du secteur urbain et de la police le service de la PUPE pour éradiquer le marché informel des voitures et dégager les trottoirs et la voie publique squattés par les cafetiers, mais en vain». Notre interlocuteur nous a présenté une copie de cette correspondance et de la pétition et a affirmé: «En allant ou en revenant de l'école, nos enfants sont obligés de marcher à même la chaussée, les trottoirs étant squattés par les cafetiers. Vous imaginez le danger auxquels ils sont exposés avec les voitures du souk informel qui circulent dans notre quartier».
Il a ajouté: «les cafetiers disent être autorisés par le secteur urbain pour exploiter les trottoirs; ce qui est inconcevable d'autant plus qu'ils occupent la totalité de l'espace». S'agissant du marché informel de véhicule, le représentant des habitants de ce quartier dira: «nous avons appris, il y a quelques mois, par voix de presse, que le wali avait ordonné l'éradication du marché informel des véhicules. Nous avons été contents mais cet ordre n'a pas été exécuté». En fait, le marché des véhicules s'impose dans ce quartier malgré les revendications de ses habitants.
Ces derniers affirment que «le squat des trottoirs par les cafetiers n'est qu'une conséquence du marché informel des véhicules. En fait, si ces cafés sont obligés d'ajouter des tables à l'extérieur, c'est pour répondre à la demande des clients de ce marché informel et des courtiers qui ne respectent même pas le voisinage».