? Le phénomène prend de l'ampleur et les contestations des habitants aussi. On assiste, ces dernières années, à la poussée comme des champignons de tours dans les quartiers résidentiels. Des immeubles de R+10 et plus sont érigés dans des quartiers réservés jusque-là pour les constructions individuelles ne dépassants pas R+2.Une situation qui commence à faire polémique et provoquer le courroux des résidents de ces quartiers. C'est le cas des habitants de la rue Capitaine Hamri à Es-Seddikia qui interpellent le wali d'Oran pour intervenir et geler les travaux de construction d'une tour de R+10 au niveau de cette zone.
Dans une lettre accompagnée d'une pétition signée par 26 habitants, les signataires rappellent qu'une action en justice a été menée contre le promoteur du projet et qu'un jugement a été prononcé pour l'arrêt des travaux au mois d'avril 2020 mais sans l'exécution de ce jugement. A cet effet, «toutes les autorités concernées par l'application de la loi ont été informées», selon le représentant de ces habitants, «mais aucune action n'a été entreprise». Les signataires de la lettre soulignent que «les travaux continuent au niveau de ce chantier sans aucun respect des horaires du confinement».
Le quartier d'Es-Seddikia n'est pas le seul concerné par ce phénomène. Des tours voient le jour dans d'autres quartiers tels que Les Palmiers, Les Castors, Haï Khemisti, modifiant ainsi toute la composition architecturale de ces zones. Pour les habitants contestataires, des questions se posent, comment sont attribués les permis de construire pour ces zones ' Ces constructions sont-elles réalisées dans le cadre du plan d'aménagement du territoire...
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Posté Le : 12/07/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M B
Source : www.lequotidien-oran.com