Haï Enadjah, la cité qui manque de tout

Les habitants de Haï Enadjah, situé à la périphérie de la ville de Relizane, se plaignent du phénomène des bêtes errantes et particulièrement des vaches qui «pénètrent jusqu'aux groupements d'habitations, déambulant entre les bâtiments de la cité», disent-ils.
La présence de ces bêtes est d'autant plus préoccupante, affirment-ils, qu'elle est due à l'existence d'amoncellements multiples d'ordures ménagères et de détritus de toutes sortes dans plusieurs endroits de la cité. Ce qui leur fait craindre pour leur santé et surtout celle de leurs enfants qui, inconscients des risques que cela représente, organisent leurs jeux au niveau de ces amoncellements. Ils s'approchent des bêtes en question, avec qui ils sont souvent en contact. Préoccupation qu'ils partagent avec les habitants de Satal, selon des représentants de ces derniers. Toutefois, à la cité de Hai Enadjah, les résidents ne se plaignent pas seulement des dangers que représentent pour leur santé la présence des vaches et autres bêtes errantes, soulignant que leur cadre de vie n'en finit pas de se détériorer. Ils déclarent manquer cruellement d'établissements publics de santé, comme une salle de soins ou une polyclinique, d'école et de CEM. Il en est de même pour la voirie où le bitumage des rues se fait désirer qui sont, selon eux, à l'état de pistes où des nuages de poussière se forment au moindre coup de vent. Situation qui oblige, indiquent-ils, les gens à se cloîtrer chez eux et ce, même en ces temps de canicule. La cité, notent-ils, souffre aussi du manque de taxis et de bus, si bien que se rendre au centre-ville constitue une véritable épreuve.