Haï El-Yasmine: Une cité «hors champ»

Les habitants de Haï El-Yasmine et exactement la cité Al Djazera veulent attirer l'attention, dans une lettre ouverte transmise à diverses autorités, sur les nombreux manquements auxquels ils sont confrontés dans la vie de tous les jours.

 En premier, ils voudraient bien voir se prolonger jusqu'à leur cité la ligne du transport public. Le terminus est situé bien loin de leur lieu d'habitation et les agressions sont devenues presque banales comme cela s'est produit la semaine dernier quand une femme a été agressée et délestée de son argent et de son téléphone portable. Les mêmes habitants ne comprennent pas pourquoi le terrain vague qui sépare les différents blocs d'habitation n'a pas été aménagé en jardin public ou en aire de jeux pour les enfants, ou tout simplement une infrastructure pédagogique. Pour le téléphone cellulaire, il est inopérant puisque cette cité compte parmi les endroits situés «hors champ». «Nous avons payé de 15 jusqu'à 20 millions de centimes pour différents réaménagements mais on n'a rien vu venir. Nous demandons simplement dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie de cette cité-dortoir l'installation d'un réseau de téléphonie mobile, l'extension de la ligne de transport public, la réalisation d'un lycée pour occuper le terrain vide et l'interdiction de certains commerces qui portent préjudice au riverain par la nature de l'activité».