Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi, a réaffirmé jeudi à Alger, que l'organisation des rites du Hadj et de la Omra était conditionnée à l'évolution de la situation épidémiologique. En marge de la conférence nationale de la Commission ministérielle de la Fatwa, tenue à Dar El Imam (El Mohammadia, Alger), M. Belmehdi a affirmé que «l'organisation de la Omra et du Hadj est conditionnée à la situation épidémiologique liée à la pandémie du Coronavirus, et nous demeurons vigilants face à tout imprévu».Le ministre a également précisé qu'il n'avait jamais fait de déclaration autour de l'organisation des saisons de la Omra et du Hadj, précisant que «tout ce qui se dit à ce propos s'inscrit au titre des rumeurs infondées».
«Les préparatifs sont en cours, ainsi que tout ce qui concerne l'aspect électronique pour l'organisation des deux rites, en coordination avec les parties compétentes à travers le ministère des Affaires étrangères, et les ministères de la Santé et de l'Intérieur, ainsi qu'avec l'ambassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite en Algérie, concernant les procédures à suivre et à adopter dans le cas où la décision d'ouvrir l'espace aérien pour effectuer ces rites, sera prise».
Dans le même contexte, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a indiqué qu'»après ma rencontre avec l'ambassadeur il y a une quinzaine de jours, nous avons tous pris connaissance de la décision des autorités saoudiennes de fermer son espace aérien à sept pays en raison de la situation épidémiologique liée au Coronavirus», soulignant que face à ces évolutions, «il est du devoir de la nation musulmane», de se protéger.
Le même responsable a rappelé «l'importance de la vaccination contre le Coronavirus par les Algériens afin d'atteindre une protection et une immunité collective». M. Belmehdi s'est étonné de la demande de certaines personnes concernant l'ouverture totale de tous les espaces et l'abandon des mesures sanitaires relatives à la lutte contre la propagation du virus, en déclarant: «Nous regrettons de ne pas avoir atteint des taux de vaccination plus élevés par nos concitoyens, à un moment où nous devons tous protéger l'Algérie de tout ce qui la menace».
Dans ce contexte, le ministre a considéré la préservation de la santé publique comme un «devoir religieux et national, qui doit être respecté en se conformant au protocole sanitaire adopté pour faire face à la pandémie du Coronavirus».
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Posté Le : 04/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R N
Source : www.lequotidien-oran.com