Algérie

Hadiths



Hadiths Selon Abdallah Ibn Amr, un homme ayant demandé au Prophète quel était le meilleur Islam, celui-ci répondit: «Donne à manger et salue ceux que tu connais et ceux que tu ne connais pas». Ibn-Chihâb rapporte que Omar Ibn Abdelazîz avait un jour retardé la prière. Orwa Ibn Ez-Zobeïr entra chez le calife et l’informa que El-Moghîra Ibn Choaba, étant dans l’Irâq, avait également retardé la prière et que Abou –Massoud El-Ansâri vint le trouver et lui dit : Ô Moghîra, ne savais-tu pas que Gabriel descendit du ciel et fit la prière, que l’Envoyé de Dieu la fit également, puis que Gabriel pria de nouveau et le Prophète également et cela se renouvela cinq fois. Alors l’ange dit au Prophète : «Voilà ce qui t’est ordonné». ‘Omar dit alors à Orwa : Connais donc mieux les hadiths que tu rapportes. Ne sais tu pas que c’est Gabriel qui a indiqué à l’Envoyé de Dieu les heures de la prière ? J’ai répété, répondit Orwa, ce que rapportait Bachîr Ibn Abou Massoud d’après son père.» Puis Orwa ajouta : Aïcha m’a raconté que l’Envoyé de Dieu faisait la prière de l’après-midi alors que le soleil donnait dans sa chambre et avant qu’il n’y fit sombre. Hodaïfa a dit : Comme nous étions assis chez Omar celui-ci nous dit : «Quel est celui d’entre vous qui a gardé le souvenir des paroles de l’Envoyé de Dieu au sujet des épreuves ? Moi, répondis-je, je les ai retenues telles qu’il les a dites. Alors, répliqua ‘Omar, tu es capable de nous les redire. Eh ! bien, repris-je, il a dit : Les épreuves que l’homme subit du fait de sa femme, de ses biens, de ses enfants, de son voisin seront effacées par la prière, le jeûne, l’aumône, par l’ordre de faire le bien et la défense de faire le mal. Ce n’est pas cela que je demandais, ajouta ‘Omar, mais je voulais parler de cette épreuve qui bouillonne comme les flots de la mer. Cette épreuve-là, m’écriai-je, tu n’auras pas à en souffrir, ô prince des Croyants ; entre elle et toi il est une porte bien fermée. Cette porte, demanda Omar, sera-t-elle brisée où s’ouvrira-t-elle ? Elle sera brisée, répondis-je. Alors, reprit-il, elle ne sera donc plus jamais fermée.» Nous demandâmes à Hodaïfa si ‘Omar connaissait cette porte : «Oui, répondit-il, aussi bien qu’il savait que la nuit précède le jour. Le hadith que j’avais rapporté à ‘Omar n’était nullement fautif.» Comme nous n’osions poser nous-mêmes la question à Hodaïfa, nous chargeâmes Masrouq de le faire, et Hodaïfa répondit: «La porte c’était Omar.»


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