Algérie

Haddou Kamel dit «Di Nallo» : Un ailier gauche de charme à la carrière inachevée


C?est sur la placette de Dada Youb, ce charmant bourg situé entre Oran et Mers  El-Kébir (ex-Sainte Clotilde), que Mohamed Kamel a effectué ses premiers dribbles et contrôles de balle.Le hasard a voulu que lorsque la famille s?est installée à Mers El-Kébir, elle avait pour voisin, au quartier St Michel, le gardien de la Marsa Botella. Et c?est le «chat-tigre» qui le signala aux dirigeants marsouins. Kamel n?avait que onze ans. Lors des essais, Bastien, ancien international de l?O. Marseille, alors entraîneur à la Marsa, prit très vite la décision de le mettre en tête de liste. Le jeune Kamel, devenu minime, confirma ses grandes qualités dès les premières rencontres, notamment face au SCBA et au CO Sénia, effectuant de véritables exhibitions, les tirs en force succédant aux lobs subtils et inattendus. Les événements se précipitent, et dès que la famille Haddou s?installe à Cité Petit, c?est Ghezlaoui Tabet qui le signale aux dirigeants du RCO. Notre interlocuteur se souvient des conseils prodigués par Hadj Hadefi et Echeikh Ouaddah. « Je garde un très bon souvenir du grand Nehari Miloud, qui m?a inculqué les rudiments du métier. Ceci dit, je reconnais que la présence de grands joueurs comme Dehim, Dalla, Kacher, Ouadi, Bridji Lahcène, Larbi Seghir, Mazari sans oublier Bouazza Saïd (un avant-centre extraordinaire) m?a énormément aidé. Plus tard, c?est avec Belkedrouci que je m?entendais bien. Il a suffi que nous discutions quelques minutes pour mettre au point notre stratégie. Belkedrouci était formidable », dira-t-il. Après cinq années, Kamel quittera le RCO à cause d?une situation sur laquelle il n?a pas souhaité s?étaler. Ensuite, ce sera la très belle aventure avec l?ASMO qui accédera en nationale Une au terme d?une lutte épique avec le WAT. Sous le maillot asémiste, il a prouvé son efficacité alors que la concurrence était de taille à cette époque, surtout au sein de la ligue d?attaque. « On formait un groupe extraordinaire, mais il se trouve que des gens ne voulaient pas de moi ». En tout cas, Kamel a trouvé à Mascara des dirigeants dignes de ce nom. « J?ai gardé un très bon souvenir de cette période. Hélas, une blessure mal soignée m?a perturbé et j?ai dû regagner Oran. J?ai raccroché à l?âge de 27 ans, alors que j?avais envie de jouer au football ». Cette «soif» de football, Kamel l?étanchera par son fils Moulay qui a effectué une très belle carrière et qui poursuit encore son aventure avec le MCO.   De l?ingratitude
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