Habitat rural: Les bénéficiaires d'aides s'impatientent

Les bénéficiaires d'aides pour la construction d'habitat rural de la commune de Didouche Mourad sont montés au créneau à la fin de la semaine dernière pour exprimer leur impatience devant les lenteurs bureaucratiques prises par cette opération. «La saison des pluies et l'hiver sont à nos portes et les promesses faites par les autorités locales tardent à se concrétiser», nous a déclaré hier un groupe d'habitants de la mechta Attaba, un bourg composé d'environ 25 familles habitant les lieux, dont les masures sont érigées sur un terrain privé. Ces derniers ont expliqué «avoir reçu des informations auprès d'une source à la commune disant que leurs dossiers sont bloqués au niveau de la wilaya qui tarde à délivrer les décisions d'attribution officielle». Contacté hier, le président de l'APC de Didouche Mourad, M. Boucheham, a répondu tout de suite «que les intéressés vont être servis prochainement». Ensuite, le maire a confirmé que «les dossiers des demandeurs ont abouti effectivement devant le bureau de la commission de logement de la wilaya en transitant par le comité de wilaya qui a donné son aval aux dossiers des bénéficiaires qui lui ont été soumis, lesquels dossiers n'attendent plus que l'établissement des décisions d'attribution pour débloquer les aides qui seront distribuées à leur arrivée au niveau de la commune. Il s'agit d'un quota de 162 aides au logement rural qui sont dans ce cas», a précisé le président de l'APC.

Dans la foulée, M. Boucheham a signalé que «la commune de Didouche Mourad a bénéficié d'un quota de 1.000 aides à la construction de logement rural, dont la majorité a été distribuée et il ne subsiste aujourd'hui que 175 qui vont être probablement distribuées dans le courant de la semaine». Il a indiqué à cet effet que les mechtas concernées par la prochaine distribution sont au nombre de quatre en citant la mechta der Sidi Arab, la mechta Bousbaa, la mechta Karboua et la mechta Mokhtari.

A propos de l'impatience exprimée par les attributaires, M. Boucheham a considéré que celle-ci est parfaitement compréhensible tout en leur reprochant de n'avoir pas pris contact avec les services officiels de la mairie pour obtenir des informations fiables sur leurs dossiers. «Ainsi, dit-il, il leur sera aisé d'apprendre que le retard, si retard il y a, découle uniquement de la lenteur que prennent certaines formalités administratives qui sont d'ailleurs imposées par le règlement».