Les doléances de dizaines de citoyens de plusieurs localités à vocation agricole n'ont pas vu se traduire dans la réalité les retombées positives des différents programmes de développement rural.
Le développement rural passe inéluctablement par la création des conditions socioéconomiques aidant à la stabilisation et au maintien des populations au niveau des espaces ruraux. C'est là toute la finalité de la politique multisectorielle des programmes de proximité de développement rural intégré (PPDRI) mis en branle par l'Etat. L'aide à l'habitat rural, qui est au c'ur d'un engouement sans précédent, « se fait sur la base de certains critères, comme la densité de la population, sa concentration spatiale, ses difficiles conditions sociales, et profite à tout adhérent à un programme PPDRI », a souligné Abdeslam Mamouni, directeur de la DLEP, lors d'une récente rencontre qui a, en outre, regroupé les responsables des secteurs de l'agriculture et des forêts.« Les fellahs et autres éleveurs postulant à l'habitat rural doivent préalablement disposer d'un acte de propriété ou prouver leur adhésion aux différents programmes agricoles de proximité soutenus par l'Etat, à l'exemple des EAC et des EAI », a rappelé, pour sa part, Lyès Benmaâza, directeur des services agricoles (DSA), de sorte, a-t-il dit, « à lever les équivoques et les incompréhensions concernant l'accès à l'aide à l'habitat rural ». Les chiffres officiels communiqués par le premier responsable de la DLEP en matière d'octroi de PPDRI, au titre du quinquennat 2005-2009, sont éloquents, car, pas moins de 11 654 PPDRI d'une enveloppe mirobolante de l'ordre de 6,814 milliards de dinars ont été attribués, dont 5253 achevés, 2 507 en cours de lancement et 3 894 non encore lancés. Cela dit, et à en croire les doléances de dizaines de citoyens du microcosme rural, plusieurs localités à vocation typiquement agricole n'ont pas vu se traduire dans la réalité les retombées positives desdits PPDRI.Les déficits relevés d'une commune à l'autre, s'agissant de la satisfaction des nombreux dossiers introduits devant les commissions de base ou en comités de wilaya, seront, pour peu qu'ils soient juridiquement recevables, épongés par les nouvelles et prometteuses perspectives qui se profilent devant le monde rural, dont les 12000 aides inscrites au titre du plan quinquennal 2010-2014. « Celles-ci, annonce Hocine Hamadouche, conservateur des forêts verront la mise en 'uvre d'un ambitieux programme de reboisement et de plantation d'arbres fruitiers, qui tourne autour de la plantation de 15 000 ha d'oliviers tout au long du quinquennat 2010-2014, à raison de 3 000 ha d'oliviers/an ».Au compteur de l'année 2009, une opération d'envergure de plantation de 3 000 ha d'oliviers et d'arbres fruitiers dans le pourtour du barrage de Beni Haroun est déjà lancée, dont 766 ha sont en voie de réalisation. Un programme consistant à l'actif du département des forêts, ciblant le reboisement du bassin versant de Beni Haroun ainsi que la pose de brise-vent tout autour des unités agricoles, est au centre de concertations entre cette structure et la DSA afin d'éviter « un chevauchement de programmes ».
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Posté Le : 31/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Boumelih
Source : www.elwatan.com