Algérie

Habitat précaire à El Bouni : 14 sites à assainir



La commune d'El Bouni est une parfaite illustration des contraintes générées par le boom urbanistique qui remonte à la décision des pouvoirs publics dans les années 1980 de desserrer l'étau sur la ville de Annaba en délocalisant les bidonvilles qui la ceinturaient. L'opération « dégourbisation » a, d'une certaine manière, transféré les problèmes qui étouffaient Annaba après l'exode massif vers le territoire de la commune d'El Bouni, avec la promesse faite aux familles déplacées d'une prise en charge. El Bouni reste la plus grande commune de la wilaya et se classe parmi les communes les plus importante du pays. Elle a cette particularité d'abriter sur son territoire un réseau d'entreprises économiques et industrielles, ainsi que l'aéroport international, et paradoxalement l'essentiel de l'habitat précaire de la wilaya, cela quand bien même que Sidi Salem, l'ex- plus gros bidonville a disparu de la carte. Même si les statistiques ne traduisent pas la réalité, l'on donne quelque 14 sites d'habitations précaires à travers la commune et qui ne sont pas bien sûr dotés des réseaux d'assainissement et des routes. Les sites de Bouzaâroura, Chabia, Oued Nil, Sarouel et Boukhadra sont des quartiers témoins de toutes les contraintes auxquelles fait face la commune d'El Bouni depuis des années.


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