Habitat précaire :150 immeubles appelés à être démolis Oran : les autres articles

À El Derb et à Sidi El Houari, les immeubles abritant des familles ayant bénéficié d'un relogement, doivent être démolis.
Le wali d'Oran a réitéré ses instructions en direction des services concernés pour l'entame des démolitions des immeubles et habitations dont les familles ont bénéficié de logements, et cela dans les plus brefs délais afin d'éviter que ces espaces ne soient de nouveau squattés par de nouvelles familles en quête de logement. Au total plus de 150 immeubles et habitations, dont les familles ont déjà bénéficié de logements, doivent faire l'objet de démolition, principalement dans les quartiers d'El Derb et Sidi El Houari. D'autres immeubles et habitations seront concernés par la démolition, après le relogement des familles qui ont bénéficié de décisions de pré-affectation.
Plus d'une centaine de parcelles de terrain seront récupérées à l'issue de la démolition des immeubles désaffectés, à l'issue des derniers relogements. Une superficie de plus de 123 hectares de terres agricoles, en majorité situées à l'intérieur du tissu urbain au niveau de quatre communes, a été récupérée par les services de la Direction de la réglementation et de l'administration générale (DRAG) de la wilaya d'Oran. Selon des sources proches de la commission de l'agriculture de l'APW d'Oran, il s'agit dans leur majorité de terres agricoles attribuées, il y a plusieurs années à des bénéficiaires qui ne les ont jamais exploitées.
Nos sources indiquent que la majeure partie de ces terres a été récupérée au niveau des communes d'Oran, Ain El Turck, Arzew et Bethioua. Nos interlocuteurs signalent qu'il s'agit là d'un important portefeuille foncier qui permettra la projection d'une grande partie des équipements, inscrits au profit de la wilaya d'Oran, notamment le programme de logements, toutes formules confondues, la création d'espaces verts pour les familles oranaises, des centres de santé de proximité, des terrains combinés etc. Il y a lieu de rappeler que la commune d'Oran avait procédé l'année dernière à la récupération d'une trentaine de parcelles de terrain, notamment d'anciens hangars et dépôts non exploités.