Algérie

H'mimed et les schizophrènes !



Foot ! Les médecins opposés à la reprise du championnat. À mon avis, avant les toubibs, c'est aux...... amoureux du beau jeu de s'opposer à la reprise de ce championnat !
Donc, si je comprends bien, il divise encore et toujours. Il divise la Dézédie ! Il y a ceux qui trouvent choquantes les images de H'mimed menotté au cimetière, à l'enterrement de son frère. Et il y a ceux qui se disent choqués que les autres soient choqués par ces vidéos, rappelant au passage le mal fait par cet homme à d'autres détenus n'ayant pas eu, eux, la chance de se recueillir sur les tombes de leurs proches décédés pendant leur incarcération. Bon, y a aussi les « ni pour ni contre », mais vous avez remarqué comme de ceux-là, on ne parle jamais, on ne tient pas compte de leur non-avis. Ce qui, au passage, est fort injuste. Ce n'est pas le sujet. Ce que j'en pense ' Moi, je suis chroniqueur, et comme le nom de ma profession l'indique, je note et je croque. Et à propos de H'mimed, j'ai noté un certain nombre de choses. Les mêmes, du moins un bon paquet d'entre eux, qui avaient acheté ? et acheté cher ? des packs entiers de yaourts dans les supérettes pour aller ensuite les balancer violemment contre le fourgon qui emmenait et ramenait H'mimed en prison et au tribunal s'offusquent aujourd'hui du traitement qui lui a été fait au cimetière. Je ne commente pas, je note, bark. Je note encore que si les autorités judiciaires n'avaient pas permis à H'mimed d'assister à cet enterrement, beaucoup auraient crié à l'inhumanité du régime. Beaucoup d'entre ceux justement qui disent aujourd'hui qu'il n'aurait jamais dû bénéficier de ce traitement de faveur. Et enfin je note, mais ça, c'est perso, que lorsque mon fils et ma fille me poseront peut-être un jour la question de savoir quel métier je voudrais les voir exercer plus tard, je leur conseillerai psy ! Oui ! Psy. Wallah qu'il y a du boulot avec le nombre de schizophrènes qui traînent sur la toile ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.


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