Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina



La leçon Après le colloque organisé par les victimes du terrorisme et où il lui a été donné l’occasion de rappeler que l’Islam est une religion de tolérance et de rapprochement, le président de la République vient de donner une leçon de déontologie aux «inconditionnels» de la liberté d’expression d’une certaine presse occidentale qui n’a pas trouvé de meilleur thème pour matérialiser cette «liberté» que de s’attaquer au prophète Mohammed (QSSL). Tout le monde se souvient des caricatures publiées par un obscur journal danois qui s’était offert une publicité à moindre frais et enflammé le monde musulman en s’attaquant au messager de l’Islam en publiant des caricatures offensantes. Des dessins qui avaient été repris par nombre de publications occidentales par solidarité, non pas envers un confrère, mais à l’endroit d’un ennemi de l’Islam. Une liberté d’expression qui avait été mise en avant pour exprimer une haine mais qui ne s’est pas vérifiée quand il fallait en user pour dénoncer le génocide auquel est soumis le peuple palestinien. Certaines ONG, naturellement aux ordres, viennent régulièrement rappeler à la communauté internationale que la liberté d’expression fait défaut dans beaucoup de pays, dont le nôtre. Le propos n’est pas de clamer que la presse algérienne est libre. A ce sujet, le président de la Commission des droits de l’Homme se dira désolé que des journalistes soient emprisonnés. Le fait est que la presse est instrumentalisée en Europe, en Amérique et partout dans ces pays dits libres qui passent sous silence les tortures infligées aux hommes, aux musulmans en particulier. Le pape qui est un homme de religion n’a pas hésité à déclarer dans une université allemande, au début de son pontificat, que l’Islam est une religion de violence; des déclarations qui confirment ce choc des civilisations créé par l’Occident pour justifier des campagnes raciales et haineuses à l’endroit d’expatriés intégrés depuis longtemps dans des pays qui nous reprochent de ne pas assez faire pour lancer des ponts de concorde et de compréhension, au détriment de nos valeurs et de notre culture. C’est dans cet esprit que s’inscrivent les propos de Bouteflika à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 9ème semaine sur le Saint Coran: ne pas répondre à l’insulte par l’insulte. L’humanité a tôt eu l’occasion de découvrir ce qu’a apporté le Prophète (QSSL), en tant qu’individu, à la société de son époque, par ses vertus et ses qualités, et l’Islam à l’humanité. Par quel miracle, alors, 15 siècles plus tard, des civilisations nourries au sein de ces valeurs qui les ont sorties des pensées rétrogrades dans lesquelles elles étaient enfermées peuvent-elles déclarer que l’Islam est porteur de germe de violence, alors que toutes les guerres qu’ont connues l’Europe, l’Amérique et l’Afrique ont été et continuent d’être l’œuvre de non-musulmans? «Les Imams doivent jouer le rôle qui est le leur», dira le Président, une manière de dire que la politique a pris le pas, dans les mosquées, sur les affaires du culte. Ce qui a donné l’occasion à des apprentis missionnaires de jouer aux recruteurs du Christ afin de reconvertir des jeunes qui ne cherchent, en réalité, qu’à obtenir un visa. Une manière de créer de toutes pièces une minorité religieuse au secours de laquelle ils s’empresseront de voler pour faire éclater une société qui retrouve, peu à peu, sa stabilité et son équilibre. L’exemple du Liban est là pour nous le rappeler. Miloud Horr


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