Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina



Qui a tué à Bentalha? Il y a 10 années, jour pour jour, le monde découvrait avec stupeur le carnage de Bentalha. 252 enfants, femmes et hommes ont été massacrés au cours de la nuit du 22 au 23 septembre 1997. Plusieurs pays occidentaux, dont la France, ont saisi cette tragédie pour régler leurs comptes avec l’Algérie. Le «Kituki» bat son plein. Les champions des droits de l’Homme et les ONG qui ont été myopes comme des taupes dans les massacres à répétition de Palestiniens, se sont empressés d’accuser l’armée. Leurs preuves? Un livre écrit par Nasrallah Yous, un collabo des GIA, ami de l’émir régional Bouchakor, de son vrai nom Boudjemia Ahmed, tué en 1996, à qui il offrait le gîte et le couvert. Les médias français passeront sous silence le fait que le livre de Yous, présenté comme un acte d’accusation contre l’Algérie et les services de sécurité qui avaient sauvé le pays, a été pensé, inspiré et rédigé par des services spécialisés français qui chassent des noms pour les publier dans le seul but de nuire et prendre une revanche sur un certain 5 juillet 1962. Souaïdia qui avait à peine atteint la 3ème AS et avait lamentablement échoué au bac, avait brusquement éclaté de l’autre côté pour réaliser une prouesse qui ferait pâlir de jalousie bien des écrivains français: écrire un best-seller et devenir célèbre. Dans les deux cas, les médias français ont tenté d’associer le mot «militaire» à des événements qui secouaient l’Algérie au quotidien. Souaïdia était un officier qui avait été radié de l’armée pour vol de pièces détachées et Yous racontait que des hélicoptères surveillaient la boucherie tandis que des blindés bouclaient le village martyr. Yous n’a jamais expliqué pourquoi sa famille avait par miracle quitté Bentalha la veille de l’attaque du GIA et Souaïdia n’a jamais expliqué comment, modeste sous-lieutenant, il avait eu accès à des informations auxquelles peu de généraux avaient accès si elles avaient été vraies, et qu’il a «balancées» dans «La sale guerre», alors qu’il ne s’est jamais éloigné du seuil de la caserne de Biskra où il a suivi un stage qu’il a été incapable d’achever ou celle de Lakhdaria où il tombait dans les pommes à chaque fois que son unité devait aller poursuivre des terroristes. Aujourd’hui, les langues se sont déliées et les habitants sont formels: Ils témoignent que l’armée n’a jamais commis de massacres et que les assaillants étaient bel et bien des terroristes des GIA parce que ceux qui ont tué sont des enfants du village et ont pour nom Mohamed Lazraoui, Bouamra Hsino dit le Singe, etc, des criminels qui sévissaient dans la région bien avant cette terrible nuit du 22 au 23 septembre 1997. Ce qu’il faudra retenir est que les habitants de Bentalha «sentaient» que quelque chose allait arriver. Des riens auxquels on ne prête pas attention: une camionnette qu’on vole, des appels dans une mosquée, un groupe de soutien qui se reconstitue. On se dit que cela va arriver. Dans une grande ville d’Algérie, des supporters avaient scandé «Batata sebâa alef, tahya el irhab». Il est vrai que ces propos étaient tenus par des supporters déçus par la prestation de leur équipe. Certes. Le fait est que ces jeunes avaient 8, 10 ou 14 ans quand Yous et Souaïdia tuaient à Bentalha et Lakhdaria. Ils ont, aujourd’hui, 15, 18 ou 25 ans et n’ont connu ni la paix ni el irhab, mais ils savent...


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