Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina



Assurer d’abord Près de 700.000 candidats composeront à partir, d’aujourd’hui, pour décrocher un bac qui reste -et qui restera longtemps encore- un événement capital dans leurs parcours scolaires. D’une part, parce qu’il s’agit de l’unique examen où seule compte la moyenne obtenue durant les épreuves -à l’inverse de la sixième et du BEM où la moyenne annuelle peut sauver un élève-, mais également, parce que le bac est le portail qui détermine l’orientation et le choix des filières, tant pour les lauréats qui désirent réaliser un rêve que pour ceux qui veulent faire un choix utile afin de ne pas rater le train de la vie active, une fois le diplôme universitaire en poche.En se dirigeant vers l’un des 2.070 centres d’examen, les 699.695 candidats devront, d’abord, assurer avant de cartonner. Une précaution que devront prendre les forts en thème qui sont, théoriquement, assurés de passer. Des candidats qui sont parés à toute éventualité et pour lesquels le bac n’est qu’une formalité où la seule inconnue reste la mention à décrocher. Ce qui leur vaudra de quitter définitivement un ministère -l’Education nationale- pour en rejoindre un autre -l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique- en tirant un baroud d’honneur pour couronner un parcours scolaire exceptionnel. Ce sera, cependant, cet aspect spécifique de l’examen -le risque d’échec qui peut frapper les cracks et épargner un cancre parce que seule la moyenne de l’examen comptera- qui pourrait être à l’origine de drames qui vont de la simple crise de larmes au suicide en passant par les fugues, car si le bac est la clé de l’université, la session 2007 présente une particularité qui fait que le candidat scolarisé stresse. Parce qu’il a conscience que l’année prochaine, il sera en position de «hors du jeu» du fait que la réforme proposera une nouvelle manière de composer, même si Benbouzid ne manquera pas de rassurer -à coup sûr- les recalés qui passeront en 2008 un bac différent. C’est, précisément, parce que le ministre ne l’a pas encore annoncé, probablement parce qu’il donnera des orientations pour qu’un maximum de postulants réussissent, que les candidats -sans préjuger des résultats obtenus au cours de l’année- développent des angoisses. D’autant plus qu’ils savent qu’il n’y aura pas de rachat et qu’ils ont l’âge légal pour rejoindre la rue. Benbouzid peut toujours voler au secours des candidats émotifs en les assurant d’une session de rattrapage, cette année même. Il a encore le temps.


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