Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina


Les «petits» d’Al Qaïda Alors qu’elle avait signé des documents lui permettant d’obtenir l’extradition de Rafik Khalifa dont le procès avait clairement établi une responsabilité, la justice algérienne attend toujours la réponse des autorités judiciaires britanniques. Des autorités qui trouvent toujours une pirouette pour retarder une livraison -qui n’a, probablement, aucune chance de survenir- en recourant à des convocations à répétition de la part de Scotland Yard pour «examen de situation vis-à-vis des services de l’immigration». Parallèlement à ces tractations, les Américains exerçaient un forcing pour obtenir des bases en Algérie. Une démarche qui avait, l’on s’en souvient, poussé Bejaoui à vider publiquement «son sac» et clamer haut et fort le refus de l’Algérie de se laisser de nouveau coloniser, le jour même où les Algériens commémoraient l’anniversaire de l’assassinat du symbole de leur résistance, Larbi Ben M’hidi. Un refus qui a immédiatement été suivi par les crimes du 11 avril et que les Algériens ont refusés, parce que les ayant décodés comme étant une manipulation des Américains, sous habillage d’Al Qaïda, pour légitimer leur démarche et obtenir ce qu’ils voulaient. Face à l’ampleur de la réaction populaire, et à l’impressionnant doigt qui pointait son accusation en direction de l’ambassade américaine, la diplomatie américaine s’est empressée de dépêcher son ambassadeur itinérant porteur d’une lettre de la Panthère Noire qui demandait à l’Algérie de «reprendre» 25 de ses ressortissants détenus à Guantanamo. Alors qu’il n’existe aucun accord d’extradition entre Alger et Washington pour légitimer cet étrange marché, les Américains exercent de nouvelles pressions pour que la marchandise soit livrée. La cabale est montée, et le «Washington post» écrivait, il y a quelques jours, que l’Algérie «traîne» à accepter les détenus qui devraient être extradés. Qu’est-ce qui fait courir les Américains et pourquoi tiennent-ils, à ce point, à se débarrasser de «dangereux criminels» comme les a qualifiés Bush qui refuse tout procès régulier aux 640 détenus de Guantanamo? Fermer la sinistre prison sous la pression des ONG? Libérer des prisonniers qui n’ont rien à voir avec Al Qaïda? A moins que, désirant parachever leur œuvre dans ce Grand Moyen-Orient qui ne se réalisera jamais comme ils le désirent, les Américains cherchent à livrer des criminels avérés et «retournés» pour tenter de mettre à feu et à sang l’Algérie. Quitte à accuser Al Qaïda pour le Maghreb, comme c’est le cas en Irak et partout où les Américains ont semé le chaos.
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