Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina



Le Kituki est (déjà) mort Qui est Abdelkader Tigha, ex-officier présumé du DRS, qui avait affirmé en 2002 au journal Libération, trois ans après son départ d’Algérie, que la sécurité militaire avait organisé l’enlèvement des moines de Tibhirine en 1996? Quel (médiocre) magicien se cache derrière ce tour de passe-passe, qui ne fait plus recette, et pourquoi cet obscur lapin que l’on sort du chapeau, à la veille du 11ème anniversaire de l’assassinat des religieux, alors que le chef du GIA de l’époque, Djamel Zitouni, avait revendiqué et leur enlèvement et leur exécution? Qu’y a-t-il d’inconcevable dans cette revendication claire? Le fait que le GIA ait ordonné une vague d’attentats en France en 1995 et que les exécutants, parmi lesquels Touchent, Bensaïd, Kelkel, Bourada, Zaoui et Ramda, soient arrêtés et (plus tard) jugés ou que la France ait refusé d’accéder à l’échange de prisonniers proposé par un GIA qu’elle avait allaité pour emprisonner l’Algérie? De quoi faut-il s’étonner? De la prestation des services secrets français qui ont mal évalué la situation ou de la revendication de l’opération par un groupe sanguinaire qui avait à son actif d’autres assassinats de religieux et d’étrangers? Pourquoi, alors, faire une fixation sur Tibhirine et imputer au DRS une opération qui a eu lieu dans un espace géographique dans lequel l’intrusion d’une mouche ne serait pas passée inaperçue en 1996? Que dire alors de tout un commando? S’agissait-il, seulement, d’un commando, ou l’œuvre d’une seule personne, de Tigha puisqu’il a l’air de "savoir" quelque chose? Pourquoi, durant toutes ces années, ce précieux "témoin" n’a-t-il pas été écouté par la Justice française, comme l’a souligné l’avocat de la partie civile qui a déclaré qu’il est "important de faire entendre Tigha car jusqu’à présent aucun tenant de la thèse, mettant en cause les services algériens, n’a été entendu", alors qu’il se trouvait dans une nation libre, les Pays-Bas? Trop de questions auxquelles personne ne peut répondre, parce qu’il n’y a rien à ajouter à ce qui a été dit. De la part des Souaïdia, Abboud et des autres harkis de cette tragédie qui ont assassiné, une seconde fois, les victimes qu’ils prétendent défendre en couvrant leurs vrais complices, ou de celle de l’armée algérienne, qui a sauvé l’Europe d’une guerre qui lui aurait causé des ravages, et que les Américains, qui savent ce qu’est le terrorisme, courtisent et admirent. Ne soyons pas étonnés de lire, un jour, une "œuvre" de Tigha dénonçant les agissements du DRS et qui sera, bien sûr, publiée par les mêmes éditions qui ont donné la parole à tous ceux qui ont monnayé leur dignité contre un statut de réfugié. Souaïdia était un voleur, Yous un indicateur du GIA, et Aboud un pédophile qui a violé et torturé un jeune Algérien à Sidi Fredj en 1988, le 6 octobre. Mais cela la France le sait déjà.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)