Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina



Galère à l’état civil Les Algériens sont en train de subir des désagréments inutiles du fait des erreurs dans la transcription de leur état civil et dans l’établissement de documents tels que les extraits de naissance, fiches familiales ou la confection des cartes d’identité nationales. Les préjudices causés sont d’autant plus grand que les dossiers à constituer pour les obtenir sont volumineux, exagérés et requièrent des pièces que l’on ne peut obtenir qu’en suivant une procédure épuisante qui dure parfois un mois. Obtenir un extrait de naissance «d’origine» s’apparente, en effet, à un parcours du combattant épuisant pour lequel beaucoup de citoyens -ou d’agents- n’ont pas hésité à fournir ou à demander un petit billet discret. Des amitiés se sont nouées autour de la question et heureux est celui qui connaît Si flen qui pourra établir le précieux document en deux ou trois jours seulement, alors qu’il ne devrait nécessiter que quelques minutes. Si en plus, le citoyen devait découvrir qu’on lui a «collé» une nouvelle date de naissance ou que son nom (ou ses prénoms) n’est pas le sien, imaginez la galère!Le comble, dans ces erreurs administratives, est que des préposés sont devenus des terreurs. Ce sont toujours les mêmes personnes qui se trompent. Des agents qui exercent dans le cadre du filet social et qui sont de niveau universitaire. Le ministère de l’Intérieur devrait revoir le fonctionnement de ces agences tous risques qui causent bien des tourments aux administrés. Et les chefs de service de l’état civil, quand ils ne sont pas impliqués en coulisses pour faire de leurs agents des rabatteurs, devraient sévir plus sévèrement à l’encontre des fauteurs. Le fait est que certaines personnes, âgées ou non, qui ne savent pas lire, ont eu la désagréable surprise de se faire annoncer devant des guichets de poste les jours de paie, qu’elles n’étaient pas les bonnes titulaires des chèques présentés. Parce que sur la pièce d’identité, un agent a porté le nom de jeune fille au lieu de celui de mariée ou veuve, et inversement. Les erreurs sont légion et elles se répercutent sur les dossiers qui doivent être transmis à l’étranger. Ce qui a fait dire à un fonctionnaire français auquel un compatriote remettait un document, qu’ «avec l’Algérie, c’était toujours la même chose.» Un jugement qui résume, on ne peut mieux, ce que pensent de nous les Européens avec lesquels on veut un partenariat. Que dire de ceux qui préfèrent se taire?   Miloud Horr


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