Algérie

H'cicène repose désormais à El-Kettar SES RESTES Y ONT ETE REINHUMES HIER


H'cicène repose désormais à El-Kettar                                    SES RESTES Y ONT ETE REINHUMES HIER
Lourde, ou plutôt triste, était l'atmosphère qui entourait hier matin à El-Kettar les nombreux parents et amis du monde musical et autres mélomanes de La Casbah d'Alger venus nombreux rendre un hommage symbolique lors de la réinhumation des restes du chantre de la chanson châabie, Cheikh H'cicène, de son vrai nom Larbi Ahcène, qui reposera dans la tombe de sa mère, morte à l'âge de 71 ans, et dont il était fils unique. Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de la ministre de la Culture Khalida Toumi qui a rendu hommage à l'artiste et au Moudjahid, ainsi que par celle de nombreux chanteurs et artistes du monde algérois de la musique et de la chanson. Etaient également là des représentants du Commissariat du Festival national de la chanson chaâbie et de l'Association H'cicène venue du village natal de Tizi Ameur à Boumahni (Draâ El Mizan) Grande-Kabylie, des parents du chanteur qui a également chanté en amazigh comme El Anka ou encore El Hasnoui.
Une poignée de terre, constituant les restes du chanteur, mort le 29 septembre 1958, a été récemment rapatriée de Tunisie où il était enterré dans le cimetière du Djellaz, principal lieu de sépulture de Tunis. Les recherches ont duré deux jours dans ce grand cimetière tunisois et de nombreux témoignages ont été nécessaires pour identifier les lieu et place du corps enterré, nous a confié le principal instigateur de cette honorable mission qui a requis l'anonymat. H'cicène, comme se plaisent ses compagnons et ses contemporains à le nommer, est né en 1929 à La Casbah d'Alger, il décède à l'âge de 29 ans, un 29 septembre 1958 à Tunis. Cette étrange coïncidence des chiffres dans le temps, a été relevée par le président de l'Association «Les amis de la Rampe Louni Arezki» dans un «pamphlet» commémoratif écrit à l'occasion de cette cérémonie et en mémoire d'un repère symbolique de la culture algérienne de résistance qui s'en est allé il y a bien plus d'un demi siècle. En plus de sa veuve, drapée dans l'ancien haïk algérois, deux de ses trois fils étaient présents à cette cérémonie particulière à plus d'un titre.Né le 8 décembre 1929, il est vite capté par El Hadj M'Hamed El Anka avant qu'il ne se fixe sur Cheikh Khelifa Belkacem, auquel il voue un grand respect. A l'âge de 23 ans, il forme son orchestre. Son activité musicale est doublée d'une action militante au sein du Mtld puis du FLN.
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