Algérie

Guterres appelle à la fin immédiate de l'utilisation des armes à sous-munitions



Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé à mettre fin à l'utilisation des armes à sous-munitions en Ukraine. Selon lui, ce type d'armes doit rester une chose du passé. C'est ce qu'a déclaré la secrétaire générale adjointe de l'ONU Izumi Nakamitsu lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies. « Le secrétaire général a appelé plusieurs fois à la fin immédiate de l'utilisation des armes à sous-munitions. Cela reflète sa position selon laquelle ce type d'armes devrait rester dans le passé» , a-t-elle déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le sujet des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine. Mme Nakamitsu a ajouté que l'organisation mondiale « prenait note des informations sur les transferts d'obus à l'uranium appauvri aux forces armées ukrainiennes» . « La fourniture d'armes et de munitions dans toute situation de conflit armé est très préoccupante à cause du risque d'escalade potentielle de la violence» , a-t-elle déclaré. Plus tôt, le président russe Vladimir Poutine, s'exprimant au Forum économique occidental (EEF), a déclaré que la livraison de nouvelles armes à l'Ukraine, notamment des armes à sous-munitions et des munitions à l'uranium appauvri, ne changerait pas la situation sur le front et ne ferait que prolonger le conflit. Il a rappelé que « tout récemment, l'administration américaine avait estimé que l'utilisation d'armes à sous-munitions constituait un crime de guerre» . Aujourd'hui, les Etats-Unis eux-mêmes fournissent des armes à sous-munitions à l'Ukraine, a souligné M. Poutine. À son tour, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a jugé de « très mauvaise nouvelle» la décision américaine de fournir au régime de Kiev des obus à l'uranium appauvri et a rappelé que l'utilisation de leurs analogues par les forces de l'Otan en Yougoslavie avait eu « des conséquences très tristes, constatées même par les organisations internationales» , y compris le nombre de personnes souffrant de cancer.


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