Algérie

Guinée équatoriale, l'après Maroc et le football au pays d'Ubu



Guinée équatoriale, l'après Maroc et le football au pays d'Ubu
Rien n'est encore clair quant à ou aux sanctions qu'aura à subir la Fédération marocaine de football après sa décision de ne pas accueillir le tournoi continental de football dans les temps impartis par la Confédération africaine de football. Jusque-là, tout s'est limité aux spéculations, les journalistes se faisant une joie d'écrire sans retenue les hypothèses les plus plausibles à leurs yeux, s'érigeant donc de fait en tenants d'une réglementation que nul neconnaît compte tenu de la spécificité du cas de figure auquel font face demanière inédite les instances sportives continentales.Que peut alors risquer dans la stricte réalité le Maroc pour avoir littéralement ridiculisé la CAF tout en donnant une piètre image de la plus importante discipline populaire tristement ravalée à une caricaturale bande dessinée, genre «Pim Pam Poum». L'élimination de la sélection nationale du pays concerné s'est faite ipso-facto, ce qui est certainement la moindre des choses. Maintenant, il serait question selon ce qui est émis ici et là, supputations de «spécialistes», divagations de supporters-lambda, de suspension sur une longue durée sur les prochaines finales, une sanction financière exemplaire évaluée, toujours selon la rumeur, à plus d'une dizaine de millions d'euros.Tout cela au moment où, jusqu'au jour d'aujourd'hui, sur le site même de la Confédération africaine de football, censée être une maison de verre, deux fois plus qu'une notamment après la gifle reçue par ses dirigeants n'évoque en aucun cas cette affaire. Le discours diplomatique, même si aucune communication officielle n'a été faite sur la question, consisterait certainement à soutenir qu'il ne servirait à rien de réagir trop vite, la passion prenant pas sur laraison.Pourtant, il parait très clair pour bien des raisons que plus les sanctions tarderont à tomber et plus la colère passera d'autant plus que la discipline a de tout temps été politisée et encore nettement plus depuis que Issa Hayatou est à la tête de la Confédération africaine de football.Homme de compromis et de compromissions, le premier responsable de la CAN a peu de chances de s'attaquer au royaume chérifien et à la «puissance» et les «considérations politiques» dont jouit le monarque auprès des dirigeants des pays occidentaux parmi les plus influents membres de la Fédérationinternationale de football. L'actualité de ces dernières années n'a pas étésans démontrer le rapport football/politique/argent et il suffirait de prendre pour exemple l'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde 2022 auQatar et le tollé général qui s'en est suivi pour saisir l'ampleur de l'immoralité qui gangrène la pyramide de son sommet à sa base, c'est-à-dire les confédérations et fédérations nationales.Avec le temps, toutes les circonstances atténuantes vont être mises miraculeusement en place et sans doute jusqu'à trouver une justification plausible à l'argumentaire en l'occurrence le risque endémique du virus Ebola qui a permis au Maroc de ne pas accueillir la continentale compétition. En fait, le football est désormais otage de considérations autres que sportives, les décisions très approximatives prises par les fédérations nationales et nous en donnons pour preuve celle algérienne et ses frasques répétées font que les dirigeants s'évertuent surtout à caresser dans le sens du poil les «peuples» qui les font rois toutefois plus proches d'Ubu que de Salomon et donc de ne veiller qu'à durer dans le temps. Combien de générations de footballeurs et supporters sont passées sous le règne d'Issa Hayatou ' Ubuesque...dites-vous 'A. L.




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