Guerre ouverte entre élus pour le poste de P/APC

Médusés au plus haut point, des administrés de la commune d'Aïn El-Turck viennent, cette fois-ci, interpeller le wali pour mettre un terme à la situation de déliquescence à l'extrême prévalant dans leur lieu de résidence, qui a été engendrée par les comportements irresponsables de certains élus briguant le poste, très convoité, de maire.En effet, au moins trois prétendants à ce poste, secondés chacun par un groupe d'élus, ont déterré la hache de guerre et se mènent une bataille sans merci. La place d'Aïn El-Turck s'est ainsi transformée en une arène sans arbitre où tous les coups sont permis. Les belligérants procèdent à un véritable étalage de leur linge sale en public, en n'hésitant pas à s'immiscer dans la vie privée de leurs potentiels adversaires dans cette ridicule course pour le leadership. Chacun d'eux crie à tue-tête et à qui veut l'entendre, qu'il est le futur maire. «Ils disent tous, je sais ! Je sais ! Cela me fait rappeler une chanson de Jean Gabin. Ils devraient l'écouter pour être fixés sur leur sort», a ironisé un administré qui suit de près les piteux évènements, meublant actuellement l'essentiel du quotidien de la principale commune de cette prestigieuse région côtière. En effet, l'implosion, qui s'est produite quelques jours auparavant, au sein de la composante de l'exécutif communal, a accouché d'une dissension intestine avec des répercussions négatives sur la gestion de l'APC.Le calice a été bu jusqu'à la lie avec l'apparition, presque ostentatoire, sur cette pitoyable scène, de petits groupes d'individus suspects, vraisemblablement sollicités pour assurer la sécurité et le bien-être de leurs employeurs, selon des sources concordantes. Ce flagrant et déplorable constat, qui est en réalité un secret de Polichinelle sur la place d'Aïn El-Turck, suscite la crainte et la consternation de la population, qui qualifie carrément ces groupes « de milices ». Un état de fait gravissime additionné à l'inconcevable climat délétère régnant dans cette commune côtière, constitue en vrac l'ensemble des dénonciations formulées par les administrés. Ces derniers lancent un appel pressant au premier responsable de la wilaya d'Oran et revendiquent un profond assainissement pour le bien-être de toute une population, lasse de cette guerre qui ne dit pas son nom. « Nous réclamons seulement de la sérénité dans notre lieu de résidence », ont fait remarquer en substance au Quotidien d'Oran des administrés inquiets de l'avenir de leur commune.