Algérie

Guerre en Syrie



Le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, a vivement critiqué, hier, le «parti pris» de l'Algérie avec le régime de Bachar Al Assad soutenu par la Russie et l'Iran qui, tous réunis, constituent à ses yeux l'axe du mal, à la suite de la visite du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, à Damas.Intervenant au siège de son parti lors d'une rencontre avec ses cadres, Abdallah Djaballah a estimé que le gouvernement algérien aurait dû observer sa position de toujours, à savoir la neutralité, plutôt que s'aligner sur le Président syrien. «Je me désolidarise de cette position (du gouvernement algérien vis-à-vis du régime Assad, Ndlr), et je la condamne même», a indiqué le président du FJD, ajoutant que le rôle de l'Algérie «est de soutenir les peuples et de ne pas se taire sur ce que commet ce tyran et ses alliés comme horreurs». Sur le périple de Chakib Khelil, l'ex-ministre de l'Energie, chez les zaouà'as du pays, Abdallah Djaballah s'est dit «contre ce genre de pratiques» de la part d'un homme «que la presse a présenté comme quelqu'un qui a dilapidé l'argent public, qui est accueilli de cette façon et est même présenté comme un homme vertueux sans un jugement de la justice clair et définitif, cela est inacceptable», a souligné le chef islamiste qui dénonce l'instrumentalisation des zaouà'as dans cette «œuvre de blanchiment» de l'image de Khelil. «L'instrumentalisation des zaouà'as est une insulte à l'intelligence du peuple algérien.»Par ailleurs, le président du FJD s'en est violemment pris à la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, accusée de vouloir «franciser» les programmes de l'éducation nationale «après qu'elle eut fait appel à des experts français en vue de concevoir des programmes pour les écoliers algériens».Le chef du FJD ne fait que reproduire le discours haineux d'une partie de la classe politique, notamment le camp islamiste et des voix rétrogrades qui descendent injustement en flammes la ministre de l'Education nationale.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)