Algérie

Guerre de tranchées au FLN



Guerre de tranchées au FLN
La crise au sein du FLN va en s'amplifiant. Entre les protagonistes de cette crise qui ronge le vieux parti depuis des années maintenant on assiste, en effet , à une véritable guerre de tranchées.La crise au sein du FLN va en s'amplifiant. Entre les protagonistes de cette crise qui ronge le vieux parti depuis des années maintenant on assiste, en effet , à une véritable guerre de tranchées.IL ne se passe pas un jour sans qu'un nouvel élément ne vienne confirmer que rien ne va plus au FLN. Si au sein du comité central (CC) la rupture est déjà de mise entre les partisans du secrétaire général, Amar Saidani, et ses détracteurs, au groupe parlementaire du parti à l'APN l'on assiste à une montée de la fronde. La scission au sein de ce groupe semble inévitable. En atteste la montée au créneau d'un groupe de députés qui n'a pas hésité un seul instant à fustiger Amar Saidani en dénonçant sa gestion catastrophique du parti.Dans le communiqué rendu public avant-hier ce groupe de députés est allé jusqu'à interpeller le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du FLN. C'est un véritable branle-bas de combat. Dans ce communiqué les frondeurs, qui disent être presque 120 élus, il dresse un tableau noir de la situation organique que traverse le parti et pointe un doigt accusateur en direction de Amar Saidani et ses multiples "atteintes" et « dérives » par rapport au règlement intérieur et aux statuts du parti.Les signataires du communiqué, qui invoquent de nombreux articles du règlement intérieur pour étayer leurs charges, accusent ainsi Saidani d'avoir complètement chamboulé les structures du FLN en piétinant les statuts. L'allusion à la création de nouvelles mouhafadhas est on ne peut plus claire. Saidani a , pour rappel, créé de nouvelles mouhafadhas en plaçant à leurs tètes ses fidèles.Il a de même révoqué tous les anciensmouhafadhs désignés par son prédécesseur. Lui reprochant enfin de préparer la tenue du 10é congrès dans une totale opacité les députés frondeurs appellent à la tenue d'une session du CC, qui est la plus haute instance du parti. la contre-attaque des partisans de Saidani ne s'et pas faite attendre et c'est, en toute logique, le chef du groupe parlementaire à l'APN , Tahar Khaoua, qui est monté au créneau. dans ses déclarations Il a mis en doute le nombre des députés frondeurs et mettant en avant le fait que le communiqué ne comprenait aucune signature.De plus, selon Khaoua , ces députés n'ont pas vocation à demander la réunion du CC puisque cela reste du seul ressort des membres de cette instance s'ils arrivent bien sûr a réunir les deux tiers des signatures. Tout cet imbroglio tourne donc autour du prochain congrès.C'est en effet l'enjeu de ce congrès qui ravive les tensions au sein du vieux parti. Saidani qui a lancé les grandes manoeuvres autour de ce rendez- vous, dont la date n'a pas encore été fixée, s'est tout récemment violemment attaqué à son prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem.Ce dernier a été accusé d'être un « félon » au service des ses maîtres. Saidani considère que c'est Belkhadem qui est à l'origine de tous les maux du parti. Belkhadem, après une éclipse de quelques mois, est revenu sur la scéne et a répliqué aux attaques de Saidani lui reprochant notamment d'avoir rabaissé le niveau par ses insultes à son égard. Belkhadem a, toutefois et en perspective du 10é congrès, appelé les militants du parti à réagir et redresser la barre pour sauver le parti. C'est dire que chaque camp fourbit ses armes et l'affrontement ne fait que commencer.IL ne se passe pas un jour sans qu'un nouvel élément ne vienne confirmer que rien ne va plus au FLN. Si au sein du comité central (CC) la rupture est déjà de mise entre les partisans du secrétaire général, Amar Saidani, et ses détracteurs, au groupe parlementaire du parti à l'APN l'on assiste à une montée de la fronde. La scission au sein de ce groupe semble inévitable. En atteste la montée au créneau d'un groupe de députés qui n'a pas hésité un seul instant à fustiger Amar Saidani en dénonçant sa gestion catastrophique du parti.Dans le communiqué rendu public avant-hier ce groupe de députés est allé jusqu'à interpeller le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du FLN. C'est un véritable branle-bas de combat. Dans ce communiqué les frondeurs, qui disent être presque 120 élus, il dresse un tableau noir de la situation organique que traverse le parti et pointe un doigt accusateur en direction de Amar Saidani et ses multiples "atteintes" et « dérives » par rapport au règlement intérieur et aux statuts du parti.Les signataires du communiqué, qui invoquent de nombreux articles du règlement intérieur pour étayer leurs charges, accusent ainsi Saidani d'avoir complètement chamboulé les structures du FLN en piétinant les statuts. L'allusion à la création de nouvelles mouhafadhas est on ne peut plus claire. Saidani a , pour rappel, créé de nouvelles mouhafadhas en plaçant à leurs tètes ses fidèles.Il a de même révoqué tous les anciensmouhafadhs désignés par son prédécesseur. Lui reprochant enfin de préparer la tenue du 10é congrès dans une totale opacité les députés frondeurs appellent à la tenue d'une session du CC, qui est la plus haute instance du parti. la contre-attaque des partisans de Saidani ne s'et pas faite attendre et c'est, en toute logique, le chef du groupe parlementaire à l'APN , Tahar Khaoua, qui est monté au créneau. dans ses déclarations Il a mis en doute le nombre des députés frondeurs et mettant en avant le fait que le communiqué ne comprenait aucune signature.De plus, selon Khaoua , ces députés n'ont pas vocation à demander la réunion du CC puisque cela reste du seul ressort des membres de cette instance s'ils arrivent bien sûr a réunir les deux tiers des signatures. Tout cet imbroglio tourne donc autour du prochain congrès.C'est en effet l'enjeu de ce congrès qui ravive les tensions au sein du vieux parti. Saidani qui a lancé les grandes manoeuvres autour de ce rendez- vous, dont la date n'a pas encore été fixée, s'est tout récemment violemment attaqué à son prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem.Ce dernier a été accusé d'être un « félon » au service des ses maîtres. Saidani considère que c'est Belkhadem qui est à l'origine de tous les maux du parti. Belkhadem, après une éclipse de quelques mois, est revenu sur la scéne et a répliqué aux attaques de Saidani lui reprochant notamment d'avoir rabaissé le niveau par ses insultes à son égard. Belkhadem a, toutefois et en perspective du 10é congrès, appelé les militants du parti à réagir et redresser la barre pour sauver le parti. C'est dire que chaque camp fourbit ses armes et l'affrontement ne fait que commencer.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)