GUERRE DE LIBERATION NATIONALE L'autre front malien

Précisions sur les mémoires du président Chadli Bendjedid, ex-président de la République, que son âme repose en paix.
Certains de mes amis, ayant consulté les mémoires de Chadli Bendjedid, ex-président de la République, que son âme repose en paix, et sachant que j'étais à la frontière sud-saharienne (Mali) m'ont posé la question de savoir si j'étais emprisonné pendant la Révolution et libéré par Si Boumediène et envoyé au Mali. A cet effet et après avoir vérifié l'information ( ), je tiens à préciser qu'il est vrai que Si Boumediène a libéré de prison le commandant Belhouchet et les officiers Mohamed- Chérif Messaâdia, Ahmed Draïa et Lakhdar Belhadj pour les envoyer à la frontière malienne, cependant, un autre groupe d'officiers et de sous-officiers qui n'ont jamais été emprisonnés ont été désignés pour partir de la frontière ouest afin de rejoindre ce front du Sud (Mali) dont moi-même Khelifa Belhadj et j'étais responsable du seul bataillon cantonné et instruit dans la région de Kidal (Mali). D'ailleurs, avant de faire mouvement sur la frontière, j'ai organisé un défilé en l'honneur de Boualem Oussedik qui est venu nous rendre visite à cet endroit. Quant à l'officier Lakhdar Belhadj, cité dans les mémoires de Chadli Bendjedid, je n'ai pas eu l'honneur de le rencontrer à la frontière sud saharienne (Mali). Pour preuve, c'est le commandant Si Abdelkader (monsieur le président Abdelaziz Bouteflika) qui nous a reçus, l'officier Benyellès Abelhalim et moi à Oujda en 1961 avant notre départ pour le Mali et nous a mis en garde sur les conditions très difficiles auxquelles nous serons confrontés. Khelifa Belhadj, chef de bataillon ALN, chef du bureau opérationnel du MDN 1963-1965