Le gouvernement islamo-conservateur turc, sous la pression de ses alliés occidentaux, a confirmé hier qu'il était prêt à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris militaires, pour combattre les terroristes du groupe de l'Etat islamique (EI). "Si une opération ou une solution militaire est susceptible de ramener la paix et la stabilité dans la région, nous la soutiendrons", a déclaré son chef, le Premier ministre Ahmet Davutoglu, dans un discours prononcé devant les responsables de son Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002. "Nous prendrons toutes les mesures nécessaires requises par la sécurité nationale", a ajouté M. Davutoglu, sans donner d'autres précisions. La Turquie a, jusque-là, refusé d'intégrer la coalition militaire réunie par les Etats-Unis pour lutter contre Daesh, qui a commencé cette semaine à bombarder des cibles djihadistes à l'intérieur du territoire syrien. Soupçonné d'avoir longtemps armé les mouvements les plus radicaux, dont l'EI, en guerre contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, le gouvernement turc a notamment justifié son abstention par la nécessité de protéger la vie de 46 de ses ressortissants enlevés en juin dernier par les djihadistes à Mossoul (Irak). Ces otages ont été libérés il y a six jours, et la Turquie a depuis changé son discours.
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Posté Le : 27/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.liberte-algerie.com