Algérie

Guerre à la parisienne!



La guerre des déclarations est enclenchée. Les problèmes du MC Oran sont, tel que l'exige la logique et les règles de bienséance, à régler à Oran et non pas à partir des capitales européennes, très précisément depuis Paris. Or, tout le contraire se produit dans un club qui fonctionne très anormalement. L'ancien président du conseil d'administration de la SSPA/MCO, Tayeb Mehiaoui sort de son silence qui a duré près d'un an et de ce fait il a encore une fois épicé, voire pimenté, davantage la situation qui se corse de jour en jour. Mehiaoui n'a rien trouvé de mieux pour s'exprimer que la capitale française pour y jeter son «anathème» contre les actuels responsables du club les traitant de tous les noms d'oiseaux.En effet, l'ancien patron du club, faisant toujours l'objet de poursuites judiciaires lancées à son encontre par la wilaya d'Oran pour les 5 milliards de centimes ayant disparu énigmatiquement, l'année passée, estime que le mal profond qui «ronge le club» est «le fait» des actuels tenants du club, à savoir le président du conseil d'administration, Youcef Djebbari et le président-directeur général du club, Rafik Cherrak. Tayeb Mehiaoui, qui a quitté le club par la petite porte, l'année passée, en raison de sa gestion jugée chaotique est, par ailleurs, revenu sur la gestion de ses remplaçants s'étonnant que «ces deux hommes (Djebbari et Cherrak) continuent à «s'agripper à la tête du club alors qu'ils ont démontré leurs limites dans sa gestion. Plus loin dans ses déclarations, l'ancien sénateur accuse ouvertement le duo Djebbari-Cherrak «d'être à l'origine du mal qui terrasse le club depuis qu'il a pris en main la direction du club». Si Youcef Djebbari, se trouvant lui aussi en France, n'a jusque- là pas répondu, ce dernier ne fera sans aucun doute pas de cadeau à Mehiaoui ni laissera passer inaperçues ni sans suite ces déclarations incendiaires lancées à partir de Paris par son rival, en plus de l'animosité dans laquelle se livrent, des années durant, les deux hommes. Tel que connu dans la cité, Youcef Djebbari n'a pas sa langue dans la poche. Il ne laissera pas non plus ses détracteurs attenter à son image. «Sa réponse sera des plus virulentes», s'attend-on localement. À moins d'un quelconque scénario qui se cache à travers ses déclarations subites faites par l'ancien président du club alors que ce dernier s'est figé dans un silence total depuis avoir claqué la porte de la citadelle des Hamraoua! Et si ces déclarations constitueraient une tentative de diversion pour dissimuler une marmite qui se mijote entre les deux hommes à partir de Paris' Au niveau local, les connaisseurs des secrets du club n'écartent aucune piste compte tenu de l'enjeu majeur qui mine le club. Cependant, ils rejettent loin une quelconque «rencontre» des deux hommes pour s'entendre sur l'avenir d'une entreprise agonisante, à moins d'un miracle, en plus de la rivalité qui oppose les deux hommes. Dans tous les cas de figure, la rue est en pleine spéculation. Les folles rumeurs continuent à dominer l'actualité sportive locale à telle enseigne que celles-ci sont, dans plus d'un cas, prises comme argent comptant faute de communication, alors que l'actuel premier patron du club est propriétaire d'un groupe de presse (chaîne TV et un groupe de presse écrite) tandis que le dirigeant principal est journaliste. Si toutes les pistes d'une réconciliation sont écartées, Mehiaoui estime qu'il est, au jour d'aujourd'hui, devant les faits et jure par tous les saints quant à reprendre la situation en main pour se défendre et «assainir la situation» débarrasser de «l'opprobre» le pourchassant depuis près d'une année. «J'ai dû quitter la direction du club étant donné que je me retrouvais dans l'inaptitude de supporter les peaux de bananes», a-t-il fait savoir, ajoutant que «beaucoup de choses n'étaient pas en ma faveur, je n'ai jamais été tranquille dans ma gestion». Plus grave, Mehiaoui fait état des pertes du club «d'importantes sommes d'argent», en raison, a-t-il expliqué «de la trahison dont j'ai fait l'objet par mes proches». D'ailleurs, il a évoqué le fait que «le club ait perdu une colossale somme de 200 000 euros pour une erreur commise expressément par son collaborateur n'ayant pas répondu au courrier de la FIFA mettant en demeure le club». «J'ai toutes les preuves», a-t-il avancé.


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