Une route reliant une nouvelle extension d'un îlot d'habitations sur la route de Bendjerrah, à la nouvelle ville de Guelma à l'extrême sud du chef-lieu a été réalisée sur plusieurs centaines de mètres.Une prouesse en soi puisque les piétons que nous avons trouvés sur les lieux observent des haltes tous les dix mètres pour reprendre leur souffle. Quant aux véhicules qui montent cette pente probablement hors normes, ils n'ont d'autre choix que d'enclencher la première vitesse faute de caler ou d'être tout bonnement attirés vers le bas. «Il me faut en moyenne 20 minutes pour gravir cette côte.
Arrivé au sommet, je suis obligé de m'asseoir pour reprendre mon souffle. Pour ensuite accéder à mon logement situé au troisième étage de mon immeuble», a révélé à El Watan une femme d'un certain âge visiblement atterrée par cette situation vécue au quotidien. «Beaucoup de camions chargés rebroussent chemin sur cette côte. Seuls ceux qui sont vides peuvent aller jusqu'au sommet», ont témoigné des travailleurs du bâtiment sur cet axe routier.
Quoi qu'il en soit, peu importe qui a décidé de l'ouverture de cette route, qui faudrait-il le souligner se transforme à sa base en un collecteur pour les eaux pluviales, car son utilité est mise à de vives critiques. «Quelques pelletés et nivelés supplémentaires auraient été suffisants lors des travaux», nous dit-on.
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Posté Le : 07/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim Dadci
Source : www.elwatan.com