Lors du dernier
conseil de wilaya, diverses directions de l'exécutif ont été fustigées par le
wali de Guelma, pour cette lenteur manifeste dans l'exécution des opérations
liées au développement local.
A 120 jours de la clôture de l'exercice qui
coïncide avec l'échéance du programme quinquennal 2005/2009, initié par le président
de la République, l'ire du chef de l'exécutif s'est déversé à flots mouvants
sur la nonchalance qui frappe plusieurs paliers de la gestion des affaires
publiques dans une insouciance tellement préjudiciable à la cohérence dans la dynamique
de mise en oeuvre des programmes préétablis.
Si certains outils de conception et de
réalisation s'acharnent un tant soit peu à honorer leurs engagements
contractuels avec une saine moralité, il n'en demeure pas moins que d'autres
tentent de se faufiler à travers les mailles des filets de contrôle qui
manquent de rigueur et, parfois, c'est la démobilisation de ce corps de suivi
qui favorise les relâchements néfastes.
Les directeurs de l'exécutif, notamment
ceux en charge des volets techniques des réalisations ou ceux ayant des
rapports directs avec les préoccupations quotidiennes des citoyens, ont vu
venir la volée de bois vert lorsque le wali leur assène : «qu'ils sont mal
secondés par leur encadrement de soutien qui nécessite une secondés par leur
encadrement de soutien qui nécessite une maîtrise conséquente pour une
animation plus efficiente, et qu'un reste à réaliser, qui est balancé sur le
prochain programme quinquennal, pénalise lourdement le développement de la
wilaya. Ainsi, aucune justification fondée n'obsout la stagnation alarmante de
l'opération de curage et d'aménagement de la rivière d'Oued Zenati ou les
réalisations du secteur éducatif et autres équipements publics qui souffrent de
la faiblesse des entreprises boiteuses, alors que des infrastructures achevées
restent inexploitées sous de prétextes fallacieux. L'absence de suivi permanent
ne fait que favoriser les négligences permettant aussi d'éveiller les réactions
malveillantes aux aguets autour de la pérennisation d'une décharge sauvage en
milieu urbain, un égout éventré à ciel ouvert, un site protégé indûment
vandalisé, un espace vert transformé en pâturage, un concours de recrutement
qui est biaisé par des comportements discriminants et autres signes de la
démission qui font le lit de la médisance chère aux doctes de la mauvaise
conscience et la langue fourchue.
Devant tous ces aspects négatifs, qui foisonnent dans les rouages
des services publics et qui amenuisent la volonté pour l'effort de
construction, le wali en appelle à la vigilance aiguë et une meilleure approche
dans l'uniformisation des actions de mise en oeuvre de la politique de l'Etat
qui tend à consolider la cohésion sociale en veillant à une promotion soutenue
du bien-être des citoyens.
Les
capacités exponentielles des pouvoirs publics sont indéniablement mobilisées
pour contribuer à l'épanouissement de grande envergure de la collectivité, et
dans l'échiquier local, le rang des «bâtisseurs» ne cesse de se renforcer et si
ceux-là méritent les encouragements, les sirènes de la destruction ne seront
que plus noyées dans leurs eaux troubles. La discipline, l'équité, la
transparence et la légalité sont les attributs qui accompagnent toutes les
réussites.
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Posté Le : 18/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com