Les services de la PJ de Guelma ont intercepté le week-end dernier un élu
de l'exécutif communal de «Belkheir» en flagrant délit de corruption. Un
citoyen bénéficiaire d'un logement rural dans cette commune a été harcelé et
acculé à verser la «dîme» dès la perception des tranches financières d'aide au
logement fournies par la CNL. Par présence d'esprit, le plaignant avait alerté
les services de police qui avaient minutieusement mis en place une sourcière et
cueillir le suspect avec un paquet de 100.000 DA entre les mains. L'indélicat
élu a été confondu avec son forfait et déféré devant le procureur de la
République près le tribunal de Guelma où le magistrat instructeur ordonna sa
mise en détention pour le délit de corruption, un mal qui ne cesse de
s'amplifier et gangrener le tissu social en se métamorphosant à travers des
spirales machiavéliques.
Les pouvoirs publics s'échinent à engager sans relâche des actions
coûteuses pour améliorer les conditions de vie des citoyens et des larbins
incorrigibles restent tapis dans les coulisses d'une fonction ou à l'ombre d'un
mandat électif pour s'ériger en vampire saignant leurs compatriotes sans
moralité ni décence.
Enfin, ce cas d'espèce qui n'est pas le dernier, met en évidence le fait
que le citoyen a assimilé sa position au cÅ“ur de toutes les actions menées dans
le développement économique et social, où il reste l'acteur et le bénéficiaire
avec une grande latitude de se prendre pleinement en charge contre toutes
velléités menaçant ses droits et sa liberté. Oui, il faut se prendre en charge
et aller jusqu'au bout !
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Posté Le : 29/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com