Algérie

Guelma: Un 5 juillet...



Nous célébrons le 59ème anniversaire du recouvrement de notre indépendance, emplis de sentiments de fierté et d'orgueil, malgré toutes les vicissitudes éphémères de la vie et cette commémoration nous interpelle à revisiter notre histoire et la longue marche de notre combat glorieux, dans l'optique de se ressourcer dans les hautes valeurs qui ont imprimé notre personnalité, sur une terre qui était et qui restera indéfiniment une citadelle de la liberté et de la dignité.Il y a 59 ans, nous arrachons notre souveraineté au prix d'un lourd tribut de larmes, de douleurs et de sang. Aussi, depuis 59 ans, certaines familles n'ont pas encore fait leur deuil pour les martyrs tombés au champ d'honneur et dont les corps n'ont pas été retrouvés, mais à chaque étincelle sur les repères historiques, elles savent rester dignes, très convaincues qu'elles n'ont pas de patrie d'échange et plus fières de garder l'Algérie dans leur coeur en préservant le message sacré de tous nos martyrs connus ou anonymes. Dans chaque commémoration, il y a cette opportunité de renouveler le serment fait à nos chouhada avec humilité, à la mémoire de ceux qui sont allés au sacrifice suprême, irriguant de leur sang cette terre bénie qui est en perpétuelle insurrection contre l'humiliation, l'injustice et l'arrogance.
Nos actes commémoratifs glorifiant notre histoire nationale s'inscrivent en droite ligne dans la consolidation de notre devoir de mémoire, de conscience et de morale, en vue de revaloriser et de sauvegarder nos legs sacrés, à transmettre en toute confiance aux générations montantes. Ce comportement moral tend aussi à contrer les discours fallacieux et tendancieux semés par l'école de l'histoire coloniale, qui fait dans l'apologie du colonialisme qui est catalogué à jamais par l'Histoire humaine, comme une entreprise criminelle contre les peuples, un génocide identitaire prémédité et l'un des plus abjects crimes contre l'humanité. Notre devoir de mémoire, qui dérange nos détracteurs d'hier et d'aujourd'hui, s'aligne dans les strates profondes de notre souveraineté et n'en déplaise aux faux dévots, donneurs de leçons et les irréductibles rêveurs nostalgiques du «paradis perdu» qui animent leurs vieux démons à travers les doctes de la cinquième colonne tentant de «grenouiller» stérilement contre l'ossature de la nation qu'est notre ANP, digne héritière de notre ALN, qui parvient à déjouer tous les complots et les bassesses des officines occultes. Les mauvais élèves n'ont toujours pas compris que notre armée est populaire et qu'au lieu de s'aventurer dans les guerres par procuration, elle préfère sa mission de protéger nos frontières et notre peuple, se réservant le droit universel de poursuite contre les aventuriers indélicats. Depuis longtemps, la messe est dite et l'on voit encore des bougres borgnes et des stupides cancres qui attendent dans des gares désaffectées, tenant entre les jambes leurs valises en cartons, pleines de plans de propagande, de projets de subversion, de narcotiques et de faux billets de banque. Nous fêtons l'anniversaire de notre indépendance et nous faisons une haute lecture rétrospective sur nos 59 années de réalisations et de mutations qui ont assurément métamorphosé un territoire voulu brûlé par l'ancien colonisateur. 59 ans après, le peuple brave toujours les aléas rencontrés dans sa marche du développement et se projette dans d'ambitieux programmes pour parfaire la consolidation des fondements d'une société algérienne authentique et avancée dans le concert des nations évoluées.
Le peuple algérien a de tout temps refusé de végéter dans les arcanes du sous-développement, de la dépendance et des incertitudes des lendemains périlleux. Ce même peuple, qui avait affronté hier le terrorisme avec son mur de sauvegarde pour préserver la citadelle, est le même peuple qui avait décidé de mettre un terme à la prédation en renvoyant tout son personnel politique qui avait programmé une lâche entreprise de mettre en coupe réglée la destruction des potentialités de la Nation. Ce même peuple vient de reprendre les rênes de sa propre destinée pour élire un président probe, approuver une Constitution transparente et s'apprête à entamer une première session parlementaire avec un sang nouveau et un new look plus résilients pour casser le syndrome de la prédation, le zaïmisme, la traîtrise, l'opacité et l'incompétence, des ingrédients malfamés qui ne font jamais bon ménage avec la bonne gouvernance. Les nouveaux élus parlementaires, qui, tous un sac de promesses, espèrent bien réussir dans leur mission de porteurs d'eau aux institutions républicaines, pour peu qu'ils se démarquent des discours apathiques et indolents d'un amer passé, pour s'impliquer dans la dynamique du renouveau national vu par leurs électeurs, et s'investir dans la mise en ?uvre d'une gouvernance saine et durable, protégeant l'ambition citoyenne humanisée qui veut évoluer au rythme universel sans complexes ni craintes de se voir absorbée par les nébuleuses agressives alignées devant nos portes par les tenants de la mondialisation sauvage.
Ainsi, les faux dévots, les derviches hurleurs et les jaseurs revanchards de tout bord finiront par être emportés par l'impétueux torrent de l'élan populaire dont les galets sont constitués de la fibre patriotique qui rejettent les turpitudes de l'oubli, le diktat des marionnettistes comme Georges Soros et Allen Weinstein avec leur hégémonie impériale factice, où foisonnent les laboratoires malveillants tels Freedom House, National Endowment for Democraty (NED), OTPOOR, Solidarity Center ou encore CANVAS, entre autres bailleurs de fonds vers l'Agit-Prop. sans oublier les pétrodollars des chameliers aventuriers procréés par le traité de Sykes-Picot et le plan Rogers. Dans ce grand bocal de l'infamie «grenouillent» les adeptes de la négation dans leur guerre des mémoires contre nos 132 années de résistance, les doctes coquins de l'Internationale sioniste, les vendus à l'esprit colonisés qui picorent dans tous les râteliers de Machiavel qui veille éperdument sur la grande imposture talmudienne à l'instar de notre roitelet voisin.
A Guelma, la célébration est l'aubaine pour les pouvoirs publics de faire valoir l'effort entrepris dans les différents programmes assignés au développement local, notamment les secteurs de la santé, l'agriculture, les constructions scolaires, les travaux publics, l'hydraulique et l'habitat, entre autres. La saison estivale s'accompagne de l'irréductible stress hydrique qui interpelle le pragmatisme de l'organe exécutif et le sens civique du citoyen.
Le secteur de l'habitat qui bat de l'aile n'arrive toujours pas à s'arracher de l'enlisement généré par une accumulation d'insouciance et de dysfonctionnements qui n'avaient jamais été traités à temps, soit par des initiatives individuelles ou collectives. L'impact de ce secteur sur les améliorations des conditions de vie des citoyens est très pesant pour qu'il implique une réelle prise de conscience et un engagement à résoudre cette équation du retard à travers un combinat de résolutions idoines et salvatrices pour casser les différents goulots d'étranglements souvent provoqués par une méconnaissance de la réglementation.
L'heure est au retroussement des manches pour aller de l'avant pour sanctifier l'effort et la sueur et mériter son salaire. Hier, nos aînés n'ont pas hésité à se sacrifier sur l'autel de la liberté en payant le tribut du sang et si aujourd'hui l'on se refuse de payer le tribut de la sueur et l'effort, cela relève de l'ingratitude ou implicitement l'on se doit de rendre le tablier dans le strict respect des règles de bienséance.
Dans sa dimension sociétale et loin de la cacophonie démagogique, notre composante humaine reste convaincue qu'elle est amplement revigorée par sa capacité de ressourcement dans sa propre histoire d'hier et d'aujourd'hui, afin de pouvoir aller de l'avant, libérée de tout négativisme, tout en rejetant l'anarchie, la corruption, l'insouciance et l'indiscipline.
C'est dans les rangs des hommes et des femmes libres, probes et engagés, que l'on peut caresser l'espoir de notre renouveau national, adossé à la fidélité au serment donné à nos martyrs, aidant à relever les défis les plus complexes.


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