Guelma : mouvement de solidarité pour le garde communal Actualité : les autres articles

C'est un véritable mouvement de solidarité national auquel a eu droit, hier à Guelma, le garde communal Arbaoui Ali.
Les représentants des gardes communaux de 17 wilayas de l'Est et certains même du Centre ont rendu visite à leur collègue à l'hôpital Dr Okbi de Guelma, suite à sa tentative d'immolation avec trois de ses quatre enfants dans sa baraque à Héliopolis. Un drame, encore un, qui ébranle une famille algérienne dont la seule revendication était un logement décent. Le visage noirci par les flammes, ce père de quatre enfants sur son lit d'hôpital aux urgences médicochirurgicales, en présence de ses collègues, avait eu chaud au c'ur.
«Je voulais parler au P/APC de ma situation, mais j'ai subi l'ultime humiliation de ma vie», confie-t-il à ses visiteurs. Dans une déclaration commune faite sur le parvis de l'hôpital, les représentants de la garde communale des 17 wilayas ont tenu à clamer ceci : «Nous sommes venus en solidarité avec notre frère d'armes. Nous sommes indignés par le comportement de cet élu, assimilé à une hogra pure et simple à l'endroit d'un garde communal qui a voué sa vie à défendre la patrie'»
Un agent de sécurité de l'hôpital, dans un excès de zèle, ordonne aux journalistes présents de déguerpir. Ce qui a provoqué l'ire de l'un des gardes communaux, déjà excédés par la situation de leur collègue, qui s'est écrié : «Pourquoi empêchez-vous ces journalistes de faire leur travail '» Quoi qu'il en soit, les autorités locales semblent attentives à ce problème, mais de très loin. Mais pas de réaction ni un message de compassion.