Algérie

Guelma Menace de grève au complexe de sucre



Par résolution n°15/73 datant du 19 décembre 2006, le conseil desparticipations de l'Etat avait donné son accord pour la cession de l'entreprisepublique économique Sorasucre Guelma, filiale du groupe Enasucre, au profitd'un investisseur privé (Sarl Prolipos) pour un coût de 1,5 milliard de DA etpayable en totalité à la signature du contrat de cession.Le périmètre de cession incluait l'intégralité du poste des investissements,l'intégralité des stocks, une partie des créances estimées à 59,9 millions deDA et une partie des dettes d'exploitation estimées à 114,7 millions de DA.Selon les dispositions de la résolution le repreneur se trouve engagé aumaintien des effectifs en poste, à la date de la cession et des emplois pendantune période de 5 années, ainsi que les avantages acquis des travailleurs.En matière d'exploitation, il s'oblige au maintien et au développement del'activité, notamment, par l'extension des capacités de production de 300 à 1.300tonnes/jour.Pour cela, il s'engage à réaliser un programme d'investissement del'ordre de 2,824 milliard de DA sur la période 2007/2009 dont 558 millions deDA pour la période 2007/2008. Les différentes institutions publiquescompétentes, dont la SGP Tragral, étaient chargées de l'application, du suiviet de la mise en oeuvre de cette résolution notamment l'affectation desproduits de cession, la réservation de la qualité maximale de 10% du produit decession est cédée, à titre d'actions gracieuses au collectif des salariés, letransfert des droits de jouissance dont bénéficiait la Sorasucre, à travers legroupe ENA Sucre sur l'exploitation du système global d'AEP à Guelma ainsi quesur la concession du site portuaire à Annaba et enfin la non-délocalisation dela raffinerie de sucre pour une période minimale de 10 années, à compter de lacession.Le complexe sucrier, dont les actifs sont entre les mains du repreneurdepuis une année, a été remis en phase de production normalisée et nousapprenons que le torchon brûle, déjà, entre les 200 travailleurs et le nouvelemployeur.La relation s'est envenimée au stade de l'application des termes de laconvention d'entreprise où les représentants syndicaux avaient formulé uneplate-forme en 15 points de revendications socio-professionnelles.En essuyant une fin de non-recevoir, les travailleurs étaient dansl'obligation de monter au créneau annonçant un débrayage et un préavis de grèvede 3 jours consécutifs, a été déposé.Nous nous sommes contentés des communiqués de source syndicale et lesgérants de l'entreprise demeurent injoignables malgré nos nombreuses tentativesde les contacter.L'affaire reste à suivre pour mieux cerner les tenants et lesaboutissants de ce conflit qui a eu pour conséquence la mise en veille d'unoutil de développement économique de la région. L'esprit de la privatisationimpliquait, bel et bien, le développement, la promotion et la revalorisationdes actifs et potentialités acquises et le processus de mise en oeuvre de cesprogrammes ne peut se départir du bon sens, dans la transparence et ledialogue.


Bonjour, Si la Direction Générale de l'ENASUCRE ets derrière cet article, qu'ils nous disent tout sur cette cession qui reste pour nous un énigme sur tout les plans, et nous disent aussi quelles sont les modalités et les conditions de cession envers les ouvrers que doit la Sarl Prolipos suivre et appliquer, car meme nos acquis, nous les avons perdues. " la privatisation en algérie demeure toujours au profit du preneur et non pour les travailleurs" , nous souffrons messieurs.
ouvrier - ouvrier - guelma
13/01/2008 - 787

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)