Guelma : Les habitants exposent leurs problèmes

C'est la période caniculaire du mois de Ramadhan qu'avait choisie M. Hamdi Belgacem, wali de Guelma, pour effectuer un périple marathonien à travers les 10 daïras à l'effet de rencontrer les élus locaux, s'enquérir de l'état d'avancement des programmes de développement local en cours et aplanir les obstacles et difficultés rencontrés. Pendant deux pleines semaines et à raison d'une daïra par jour, le wali, accompagné du président de l'APW et des membres de l'exécutif, s'était mis à l'écoute des élus locaux en recensant les besoins exprimés dans le détail pour chaque commune et répertoriés selon l'ordre des priorités définies dans les actions du programme du gouvernement.

Les éventuels oublis ou omissions sont promptement rattrapés par les représentants de la société civile qui prennent la parole à chaque séance pour enrichir les doléances ou encore pour houspiller les anachronismes et mettre les petites ratées des «traîne-pieds» sous les projecteurs.

Dans cet exercice établi comme une tradition où les langues se délient pour être plus prolixes, le wali parvient à relever les préoccupations majeures de la population dans les secteurs de l'alimentation en eau potable, l'électrification, le désenclavement, la scolarisation, la santé, le logement, le reboisement, l'emploi, le transport, les travaux publics et l'environnement entres autres...

Il devient notoire que dans ces conclaves cycliques, le chef de l'exécutif se retrouve dans ses éléments et en phase avec les citoyens qui s'expriment sans gêne à faire valoir leurs grandes préoccupations dans une dimension avancée de la démocratie participative. Ainsi, le citoyen des confins de la wilaya, qui aspire à des améliorations urbaines pour agrémenter son cadre de vie, se trouve aussi engagé à s'impliquer dans la préservation des espaces verts réalisés, car il aurait simultanément assimilé la portée de l'investissement des pouvoirs publics et l'apport orienté vers le bien-être individuel et la cohésion du tissu social.

Ces moments de libre communication constituent aussi une tribune pour fustiger les mauvais réflexes, les faux-fuyants, les rumeurs tendancieuses, les lobbys imposteurs, qui gangrenent la vie de société avec la dîme, le passe-droit, l'indu privilège ou autres influences maléfiques qui défient le bon sens et l'Etat de droit. D'aucuns vous diront que les espaces de communication ouverts sont autant de vecteurs qui favorisent la promotion d'une démocratie participative qui entraînerait le rétrécissement des background où évoluent les apprentis sorciers et des caïds de piètre prestation et parviendraient à annihiler et éradiquer leur capacité de nuisance.

Les doléances collectées auprès des communes sont une formulation d'essence citoyenne au point de rencontrer un écho auprès des pouvoirs publics dans une osmose qui met en place les contours de la bonne gouvernance qui se doit d'être pilotée par les compétences méritantes, dans l'objectivité et en toute transparence.

Dans la gestion des affaires de la collectivité, nul ne dispose de la faculté d'agir comme il l'entend, mais de veiller continuellement à rester alerte vis-à-vis des lois qui protègent les intérêts de la nation et le bien-être de l'individu.