L'Histoire nous a
enseigné que les multiples actions de lutte du mouvement national contre le
colonialisme oppresseur n'étaient aucunement des anticipations utopiques et ne
sont devenues réalité que grâce au génie créateur de ses précurseurs et à la
ferme détermination dans la cohésion de tout un peuple.
Nous fêtons le
48e anniversaire de notre indépendance, emplis de sentiments de fierté et
d'orgueil, et cette commémoration nous interpelle à revisiter, sans se lasser,
l'histoire de notre marche glorieuse, dans l'optique de se ressourcer dans les
hautes valeurs qui ont imprimé notre personnalité sur une terre qui était et
qui restera indéfiniment une citadelle de la liberté et de la paix.
A chaque
célébration et devant le carré des martyrs avec la levée des couleurs, il y a
l'opportunité de renouveler le serment fait à nos chouhada, dans un état de
recueillement, avec humilité à la mémoire de ceux qu sont allés au sacrifice
suprême, irriguant de leur sang cette terre bénie qui est en perpétuelle
insurrection contre l'humiliation, l'injustice, le «tyranisme» et le
despotisme. En toutes circonstances, l'hymne national continue de préserver son
timbre euphorique émotionnel et son effet fédérateur et de communion salvatrice
entre les Algériens. N'en déplaise à ceux qui préfèrent se prosterner devant
l'obscurantisme et la haine vengeresse.
Nos actes
commémoratifs glorifiant notre histoire nationale s'inscrivent en consolidation
de notre devoir de mémoire, de conscience, de morale en voie de revaloriser et
sauvegarder nos legs sacrés à transmettre en toute fierté à nos générations. Ce
comportement moral tend aussi à contrer les discours fallacieux et tendancieux
propagés par l'école de l'histoire coloniale, arguant faussement les aspects
positifs et les bienfaits de la colonisation qui reste à jamais une entreprise
criminelle contre les peuples autochtones, un génocide identitaire prémédité et
l'un des plus abjects crimes contre l'humanité.
Les irréductibles
rêveurs ne se doutent pas que le flambeau demeure immuable dans son ascension
avec les générations montantes, mais s'entêtent à attendre dans des quais de
gares abandonnées et vides. Pauvre french doctor.
Les grands
peuples se mesurent à la détermination et à la fermeté dans la résistance aux
crises multiples pour savoir se relever et continuer leur marche dans l'épreuve
difficile de rattraper les temps perdus. Les grands peuples se mesurent aussi à
la manière dont sont amorcées les actions mises en Å“uvre pour un développement
global et durable maîtrisé.
Dans cette
perspective et sur un précédent bilan décennal qui a métamorphosé le pays en un
immense chantier, les pouvoirs publics n'ont pas lésiné sur les moyens pour
mobiliser une colossale cagnotte de l'ordre de 286 milliards de dollars US à
injecter dans la consolidation des fondements d'une société algérienne
authentique et avancée dans le concert des nations évoluées.
Si l'ambitieux
programme tend à travers cette courageuse option d'optimiser au maximum
l'exploitation judicieuse et rationnelle de nos potentialités en répondant à
nos essentiels besoins, il appartient à toute notre composante humaine de
s'impliquer avec des manches retroussées. Pour peu aussi que l'on soit
revigorés par nos capacités de ressourcement naturel dans notre histoire d'hier
et d'aujourd'hui afin de pouvoir aller de l'avant, libérés de tout négativisme,
du fatalisme, du clientélisme tout en rejetant l'anarchie, l'indiscipline et la
corruption.
C'est dans les rangs des hommes libres,
probes et engagés que l'on peut caresser l'espoir d'un renouveau national
adossé à la fidélité au serment, aidant à relever les défis les plus complexes.
abdoune rachid - bijaia, Algérie
12/06/2016 - 300961
L'histoire ne s'écrit pas en un jour.
Samir - Historien - Relizane, Algérie
06/07/2010 - 5618
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Posté Le : 06/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com