Après les
premières visites de reconnaissance et de prise de contact, initiées en octobre
2010, le wali de Guelma M. Larbi Merzoug, reprend son bâton de pèlerin pour
sillonner les dix daïras que compte la wilaya afin de se rendre compte de
l'état d'avancement des travaux de réalisation des différentes opérations du
programme de développement local.
Accompagné du
président de l'APW et de son staff exécutif, il effectua ces visites
d'inspection au rythme d'une daïra par jour pour s'enquérir de la situation,
sur le terrain, en s'arrêtant sur des points ciblés dont les travaux en cours
sont liés à l'AEP, l'assainissement, l'électrification, l'habitat, les locaux
commerciaux, les améliorations urbaines, les constructions scolaires ou autres
équipements publics, travaux routiers, forestiers et agricoles. En moyenne, une
vingtaine de projets sont inspectés, disséqués dans leurs multiples détails et
les orientations du wali portent sur l'incitation au respect des délais de
réalisation et la qualité mais surtout d'élever la cadence des travaux afin de
réceptionner les ouvrages et les mettre en exploitation, tout en restant à
l'écoute des citoyens et recenser leurs besoins vitaux. Ceci représente aussi
autant de points de rencontre avec les citoyens, notamment ceux des mechtas
retirées aux confins du territoire de la wilaya, heureux de débattre de vive
voix avec le premier responsable de la wilaya et exposant leurs préoccupations
légitimes afférentes à l'emploi, le désenclavement, le transport scolaire, les
aménagements des sources d'eau, le bénéficie des actions du PPDRI ou encore le
logement rural et l'électrification.
Ce travail de proximité s'effectue devant le
panneau affichant les données de l'opération visitée et le wali qui semble se
retrouver dans ses éléments, au milieu de la marée humaine, n'hésite pas à
communiquer aux citoyens les montants des autorisations de programme pour
exprimer la volonté des pouvoirs publics de ne pas lésiner sur les moyens
financiers pour leur bien-être, l'amélioration de leur cadre de vie et dans la
cohérence maintenir la cohésion sociale. En matière d'emploi, le chef de
l'exécutif s'est démarqué des propos populistes, en rejetant l'état d'esprit de
nos jeunes chômeurs qui aspirent uniquement à des postes de gardiennage, alors
que les chantiers des secteurs du Bâtiment, de l'Hydraulique ou des travaux
forestiers accusent des déficits en main-d'Å“uvre. A plusieurs reprises, le
wali, prenant au mot les postulants à l'emploi, invite le président de l'APC et
l'OPGI à formaliser, illico presto, le recrutement de ces jeunes chômeurs
désireux d'intégrer les chantiers ouverts, dans leur environnement immédiat. Il
est bien vrai que le déficit en main-d'Å“uvre prend une allure exponentielle et
est signalé d'une manière récurrente par les entrepreneurs, dans diverses
filières alors que nos jeunes adultes se complaisent à gonfler le lot des
hittistes, sans être tentés de s'habiller pour se rendre utiles en coffreur,
ferrailleur ou ouvrier de terrassement et gagner un salaire à la sueur du
front. Pour cela, il n'est point de sot métier.
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Posté Le : 23/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com