Guelma: Les chômeurs attendent toujours

L'image que nous renvoie le comportement insidieux de nos édiles, dans la manière de pourvoir les centaines de postes d'emploi mis en oeuvre par les pouvoirs publics au profit des chômeurs, ne semble pas vouloir sortir de l'ornière de la léthargie et prisme déformant.

 Aucune commune n'est parvenue à atteindre le seuil des 50 % de la dotation en emplois destinés à combler les besoins exprimés en la matière, et malgré les destinations plurielles de ce chapitre à orientation vers les activités d'intérêt général.

 Force est de constater que ce manquement est bien affiché en ces moments où la jeunesse, qui souffre de malvie liée essentiellement au chômage, n'avait cessé de manifester son appartenance aux valeurs nationales et son attachement intrinsèque aux percepts de son intégrité et sa culture identitaire.

 Le dernier mouvement de masse en solidarité avec l'Equipe nationale de football était l'occasion utile d'enfourcher le plein engagement dans le bon sens sans s'encombrer des vieux réflexes de la stagnation et tenter de maintenir l'élan de cette furia juvénile avec le doigté nécessaire qui ose aller jusqu'au bout.

 A contrario, l'on renvoie des listes nominatives à demi-remplies comme l'on expédie un simple canevas informatif sans justification aucune de cette négligence dans la mise en oeuvre d'un dispositif d'emploi au profit des chômeurs. Ceci semble être biaisé par une mauvaise prise en charge par nos élus à qui revient l'obligation par essence et par décence d'y répondre devant leurs électeurs.

 En ces temps, tout le jury des grands électeurs est accaparé par la course infernale des élections partielles sénatoriales et les préoccupations majeures citoyennes sont reléguées au second plan altérant ainsi la mise en forme efficiente de toutes les passerelles de communication.