Algérie

Guelma Le développement local entre retards et dysfonctionnements



Les rendez-voushebdomadaires du conseil exécutif de la wilaya de Guelma se suivent et ne seressemblent pas, eu égard aux amplitudes diverses dans les opérations mises enoeuvre dans le cadre du développement local ainsi que les multiples aléas quisurgissent pour provoquer les indus ralentissements dans la cadence destravaux.Le représentantde l'OPGI, en charge du programme quinquennal de 200 logements, affirme enavoir achevé 1.250 logements au 30.06.07 et que 660 unités sont en cours deréalisation au taux d'environ 50% alors que 90 autres seront prochainementlancées. Au même moment le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme insiste surla terminologie des rapports en faisant la distinction entre un logementréalisé et un logement livré tout en confirmant devant les directeurs desoffices du logement qu'au programme national d'un million de logements initiépar le président de la République au quinquennal 2005/2009 le taux de cesréalisations a atteint le seuil de 39,33% au 30 juin 2007. Pour l'ensemble duvolet du logement, la wilaya de Guelma, partie prenante dans ce programme,serait-elle au rendez-vous du chiffre ? Redynamiser le secteur est l'impérieusenécessité. Le directeur de la Jeunesse et des Sports adonné une lecture exhaustive sur son programme d'investissements en cours,notamment les maisons de jeunes, CSP, piscines, le stade d'Oued Zenati et legazon pour le stade communal de Guelma, pour la réalisation du siège de la DJS,la consultation a été infructueuse. Presque toutes les structures exécutivesrencontrent ce phénomène récurrent d'infructuosité où les appels d'offrespubliés ne trouvent pas d'aboutissement et qu'à aucun moment les responsablesne se sont penchés sur les raisons réelles ou supposées de cesdysfonctionnements répétitifs qui retardent les opérations du développementlocal. N'y aurait-il pas un défaut de communication biaisé insidieusement parle recours à des supports médiatiques à portée restreinte?  Le directeur de l'Industrie et des Minesdéclare que les localités de Tamlouka, Aïn Makhlouf et Aïn Larbi dont le réseauconnaît une mise en gaz seront respectivement prises en charge par les servicesde Sonelgaz pour les branchements individuels en gaz de ville. Le poste source mobile implanté sur leterritoire de la commune d'Héliopolis a été mis en service et favorisera unestabilité dans la distribution de l'énergie électrique de la région. Aussi,nous apprenons que la wilaya demeure régulièrement alimentée en produitspétroliers à l'exception du GPL, qui ne connaîtra de stabilité constante qu'àpartir du début septembre prochain. Le secteur des Travaux publics a été invitéau parachèvement de son programme sur le réseau routier de la wilaya,notamment, la RN20, y compris ses accotements, ses point de rupture paraffaissement ou encore la reprise des ouvrages mal conçus sur la RN81, enveillant à la protection des intérêts de la collectivité dans l'insolite litigequi se profile en perspective avec l'entreprise chargée de cette réalisation. Le wali déclare inconcevable qu'un opérateurpuisse arriver à réaliser des travaux sur 12 km, sans contrôle, pour se voirnotifier une décision de résiliation à ses torts exclusifs pour non conformitéde l'oeuvre réalisée tout en questionnant s'il n'était pas possible de stopperles travaux aux premiers mètres linéaires? Cette décision prise à la verticaledevrait être pleinement assumée et à suivre avec toute l'attention requise àéviter les retombées négatives. Le directeur de l'Hydraulique soutient queles travaux de béton seront engagés sur le site de la rivière d'Oued Zenati dèsl'installation de la centrale à béton à proximité du chantier pour plusd'efficacité. La cadence des travaux sur les opérations du secteur del'Hydraulique ont pris un caractère de lenteur particulière prêtant ainsi leflanc aux critiques. Aussi une relative transparence dans la communicationparviendrait à juguler toutes les rumeurs fantaisistes qui ont réussi à releverl'enveloppe financière de l'AEP de Medjez Sfa, à 17 milliards de centimes alorsque l'autorisation du programme pour s'alimenter à partir du barrage d'AïnDalia (wilaya de Souk Ahras), sur 5 km, est de l'ordre de 7 milliards decentimes. Selon le directeur de l'Hydraulique: «nousavons conclu un accord avec les gestionnaires du barrage de Aïn Dalia pour lafourniture de 2.500 m3 par semaine alors que nous ne recevons que 750 m3 parsemaine, seulement, ce qui est en-dessous de nos prévisions protocolairesétablies. Ainsi et indépendamment de notre volonté, nous sommes pénalisés dansl'équilibre de notre distribution». Le DLEP a été invité à redynamiser leschantiers sur tous les fronts notamment sur les opérations du secteur éducatifoù 13 établissements (3 lycées, 6 CEM et 4 groupes scolaires) doivent êtrefonctionnels à la rentrée scolaire 2007/2008.  Le représentant de la direction del'Education affirme que seuls 5 établissements sont programmés à l'ouverture enseptembre après l'obtention de leurs décisions de création. Ceci déclenchal'ire du chef de l'exécutif qui voit tant d'efforts collectifs annihilés par cedysfonctionnement et ce défaut de synchronisation du secteur éducatif qui sembles'accommoder avec le phénomène de surcharge des classes et ne pas tenir comptede cette priorité absolue accordée aux constructions scolaires et leurséquipements, parfois au détriment d'autres projets du développement local. Apriori, la coordination utile n'était pas au rendez-vous. Consulté par nos soins sur ce bémolinattendu, le responsable de la programmation et du suivi auprès de ladirection de l'Education nous affirme: «nous sommes engagés à respecter lesorientations de notre ministère qui nous interdit d'ouvrir aux élèves desétablissements encore en chantier. Effectivement, nous projetons d'ouvrir pardécisions de création, 2 lycées (Guelma et Oued Zenati) ainsi que 3 CEM (RasEl-Agba, Nador et Aïn Larbi) qui sont achevés. Toutefois si les autresétablissements seront réceptionnés avant la rentrée scolaire, nous serionsprêts à les prendre en charge pour les inclure dans la carte scolaire et lesexploiter pour la rentrée 2007/2008. La direction de l'Education est en trainde suivre, avec une grande attention, les constructions scolaires dont nousn'ignorons pas les efforts consentis par M. le wali de la wilaya dans saconstante relance de ces opérations». Il serait effectivement inconcevable deréaliser des infrastructures scolaires et les maintenir abandonnées tout ensupportant indéfiniment le syndrome des surcharges des classes dans nos lycéeset collèges avec leurs lots adjacents des aléas stressant autant pour lacommunauté scolaire que pour les parents d'élèves.


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