Lors du dernier
conseil de wilaya, le début de séance a été consacré à l'examen d'une
proposition de révision du Plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU)
regroupant les communes de Guelma, Belkheir, Bendjerrah et El Ferdjoudj. Cette
initiative qui unifie foncièrement les quatre communes met en relief la
pertinence du projet dont la mise en oeuvre tend à combler le déficit en
matière de réserves foncières appropriées à l'injection des investissements
publics.
Le PDAU intercommunal constitue un document
de planification et un outil d'exécution des futurs aménagements urbanistiques
et son approbation a été précédée par des débats sur le corps des trois sites
projetés, animés par les interventions de différents secteurs tels,
l'agriculture, l'industrie, les travaux publics et la conservation forestière.
Le wali avait appelé à la coordination intersectorielle dans la mise en oeuvre
du projet qui évolue en fonction des besoins de la collectivité locale et ce
travail doit être parachevé par des études d'aménagement plus personnalisées
aux nouveaux espaces fonciers.
Après cela, le wali passa en revue le reste
des activités des différentes structures exécutives où il extériorisa son ire
et son insatisfaction de la cadence et la manière dont sont gérés les
programmes du développement local, relevant une léthargie ambiante accentuée
par l'absence de contrôle, de suivi rigoureux et des mesures dissuasives pour
extraire les insuffisances qui tendent à se propager par des contaminations
insidieuses. Le courroux du chef de l'exécutif s'est déversé sur le responsable
du secteur des transports, une situation d'anarchie au niveau des
transporteurs, des gérants d'auto-école ou encore l'approche indûment timide
dans la mise en oeuvre de la réalisation de la nouvelle gare routière du chef-lieu
de wilaya.
En cette fin d'exercice qui coïncide avec la
clôture du plan quinquennal 2005-2009 et tout ce qui implique comme lectures
conséquentes des bilans physiques et financiers, le wali avait insisté sur
l'impérieuse nécessité d'exclure la transgression des lois et de se conformer à
l'orientation de la politique de l'Etat qui oeuvre au rapprochement du service
public vers le citoyen. Il met en évidence l'obligation des commis de l'Etat de
s'aligner dans la cadence de l'évolution des programmes lancés par les pouvoirs
publics, sans sommeiller tout en assumant les interprétations des dispositions
légales dans leur juste proportion sans abus déformants et dans la
transparence.
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Posté Le : 24/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com