Dans le cadre de son programme de la formation continue et la mise en oeuvre des recommandations du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière sur le thème de l'actualisation des connaissances, l'école paramédicale de Guelma a organisé, mardi dernier, une journée d'étude sur l'hygiène hospitalière, animée par le maître assistant Maghmoul Faouzi, épidémiologiste au CHU Ibn-Badis à Constantine. Le sujet développé s'adressait au corps médical qui a participé en nombre à cette rencontre et abordait plusieurs segments argumentaires, notamment, la stratégie globale en hygiène hospitalière, la désinfection et la stérilisation, la surveillance des infections du site opératoire (ISO), ATS et prophylaxie en milieu chirurgical ou encore l'audit appliqué à l'hygiène hospitalière. Projeté par essence pour la production de soins, le milieu hospitalier constitue un foyer à risques potentiels nécessitant une approche de gestion prévoyante de ce volet pilotée sur un haut niveau managérial. Cette gestion du risque gravite autour des infrastructures et agencements, des équipements, des consommables, des moyens humains et financiers de l'organisation, de la législation, la formation et la communication communautaire. Selon le conférencier, l'étude d'un risque obéit à une chronologie logique avec ses éléments relationnels et la cohésion dans tous les outils de gestion et de production. Avant toute mise en oeuvre, l'on doit veiller à une sereine réflexion, une projection accessible, une conception appropriée et une rigueur adaptée dans le suivi. Nous relevons que l'hygiène hospitalière demeure, dans sa complexité transactionnelle, un ensemble de mesures mises en oeuvre pour gérer les risques potentiels liés à l'activité où en l'espèce, le manager se doit de standardiser les méthodes d'action, d'uniformiser les différents protocoles en veillant à leur application dans une rigueur telle qu'elle générerait la notion de surveillance-contrôle ayant pour finalité la provocation de l'effet psycho- social dissuasif. En l'Etat actuel de nos institutions sanitaires et à l'ombre des grandes mutations socio-économiques, les indicateurs de leur accréditation reposent inexorablement sur les attributs d'une bonne gouvernance.
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Posté Le : 17/11/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com